Voilà pourquoi je me suis cogné la tête. |
Jeudi, plus
question de trainer : il nous faut une cuisine terminée ce soir !
Vous remarquerez que cette phrase a été pensée chaque jour depuis le lendemain
de l’emménagement.
Première
chose : les planches du frigo ! Plus question qu’elles trainent par
terre, je les lave bien vite pour pouvoir organiser correctement nos maigres
réserves basiques de survie dans notre ami refroidisseur. Vient le tour des « dernières »
armoires de la cuisine. Les guillemets servent ici à indiquer que le temps ne
me permettra de nettoyer que celles sous le plan de travail, en me cognant
maintes fois la tête pour parvenir au bout de l’une d’elles, s’allongeant jusque
dans un coin. Et puis, au diable le perfectionnisme, j’accepte les quelques
dernières taches noires sur les plaques de cuisson et je les remets en place
pour pouvoir ENFIN cuisiner quelque chose le soir !
Vider
quelques caisses intitulées « cuisine » ! Enfin ! La vaisselle
sera désormais à portée de main : plus besoin d’ouvrir une caisse,
déballer, voir si c’est ce dont on a besoin et remballer si ce n’est pas le
cas.
Tant qu’on
y est, les rideaux ! Tous à la machine ! Mais pas en même temps… Conclusion :
à la fin de la journée, le salon était équipé de la majorité de ses rideaux et
tentures. Un peu de « privacy » pour nous !
Hé, t'es le voisin du dessus ? C'est toi qui m'as envoyé un peigne dans la tronche, l'autre fois ?? |
Vendredi,
après plusieurs journées d’efficacité, l’énergie vient à manquer. Et puis, on
se rend compte qu’Internet a été activé alors on traine un peu, vous
connaissez, hein ? Pas de wifi par manque de configuration, mais le câble
ethernet est toujours aussi efficace qu’au bon vieux temps.
Journée peu
productive mais, au moins, le meuble de la salle de bain est suffisamment
propre pour qu’on y entrepose nos essuies et tout ce qui se range normalement
dans cette pièce.
Entre son
retour et notre départ pour une soirée jeux, à vélo et sous une pluie
torrentielle, Thomas règle leur compte aux armoires de la cuisine qui se
tenaient hors de ma portée, de peur d’être soumises à ma maniaquerie. « Ca
y est, on lave le sol puis on peut mettre la table ! » « Euh…
Mon chéri… Faut nettoyer le plafond avant le sol, sinon, ça va pas le
faire… »
Qui serait assez stupide pour penser à nettoyer derrière les tiroirs de la salle de bain ? |
Dimanche, on
se met un peu plus sérieusement au plafond, mais sans encore avoir la
technique. Il est sale, très sale, et au moindre passage du tissu sur la
surface graisseuse, une trace se forme et il faut nettoyer immédiatement le
chiffon. A mon grand désespoir de parvenir un jour à obtenir une couleur plus
ou moins homogène. Petit tour à l’Ecoshop pour avoir encore d’autres trucs à
laver, comme si on n’avait pas déjà assez. Mais bon, ce sont des trucs
pratiques et nécessaires pour la plupart. Puis on enchaine avec le Divali, mais
ça, c’est une autre histoire*. Et je n’aurai pas le temps de finir ce fichu
plafond.
La Sainte Table a pu enfin trouver sa place ! |
Lundi,
quelques heures méthodiques, à passer le chiffon toujours dans le même sens,
sont nécessaires pour venir à presque bout de cette couche de graisse qui s’est
accumulée pendant des années sur le plafond. En cause, l’absence de hotte. L’eau est devenue jaunâtre. Pas assez
d’énergie pour m’attaquer au sol après ça. Pour le reste, la journée semble
s’être fait aspirer dans un vortex spatiotemporel. Je crois que, simplement,
j’avais besoin de repos.
Le soir, Thomas s’occupe du sol, installe le petit
électroménager et… et… nous avons une cuisine qui ressemble à une
cuisine !! On vous demandera juste de ne pas regarder à l'intérieur du four, j'ai jeté l'éponge...
* Un autre article détaillera ces activités.
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