Maintenant
que nous disposons de notre maison, nous pouvons vous expliquer comment cela
s’est produit. Et vous aurez même droit à plusieurs articles à ce sujet, étant
donné l’état dans lequel elle est pour le moment…
Un certain
dimanche de la mi-octobre, en parcourant les sites immobiliers comme à mon
habitude, voilà qu’une annonce intéressante
– comme beaucoup d’autres avant, en fait – se présente. Une maison à
deux chambres doubles située dans le quartier de Merivale, plus proche de la
ville, et la moins chère que j’aie vue jusque là. Quelques photos qui semblent
prises de l’extérieur ( !? ) nous indiquent que la maison semble correcte.
Aucun commentaire utile. On peut remarquer que l’annonceur n’est pas une agence
mais un particulier. Chouette, pas de frais à l’entrée !
Thomas
téléphone et le propriétaire nous indique que la visite de la maison se fait le
jour-même à 15h. Dans ce genre de cas, il faut s’adapter. Heureusement, pas de
grande excursion prévue ce jour-là.
On a un petit jardin pour faire notre barbec' de Noël ! |
Nous
arrivons devant la maison, où cinq ou six personnes attendaient déjà, et le
propriétaire nous dit qu’il faut attendre un peu parce que @ù^$µ£ (avec son
accent, il est parfois difficile de comprendre ce qu’il dit). Puis il annonce
qu’il est l’heure, et il nous demande, seulement à Thomas et à moi, de venir
avec lui. Euh… ? OK… En parcourant les vingt mètres de l’allée, il nous
explique que la locataire a un chien alors qu’il était indiqué dans le contrat
que les animaux n’étaient pas admis. Il frappe à la porte… attend… attend encore…
nous montre le jardin… attend… Cinq longues minutes plus tard et d’humeur
apocalyptique, elle daigne enfin ouvrir pour nous jeter à la figure une série
de mots qui, liés en phrases, signifient que personne n’entrerait chez elle et
qu’on ferait bien de quitter vite le jardin. Première fois qu’on voit ça. En
fait, on servait de témoins, il savait certainement qu’il allait y avoir un
problème…
Nous
revenons donc vers ces autres personnes qui attendent vaillamment et le
propriétaire, après avoir pris les coordonnées de tout le monde, nous renvoie
tous tristement en disant qu’on arrangerait une autre visite. Alors que nous
sommes sur le point d’enfourcher nos vélos, je me dis qu’il faudrait peut-être
demander s’il faut fournir des documents particuliers. Comme nous venons
d’ailleurs, des recherches auprès de la police ou des banques ne donneraient
aucun résultat… Nous revenons donc vers le vieux monsieur (vous vous imaginiez
un propriétaire de 40 ans ?? Rajoutez au moins 20 ou 30 ans.) et posons nos questions. S’ensuit une
discussion où il nous demande quel travail nous exerçons et oh !
justement ! son fils est chimiste aussi ! Et hop ! on marque des points.
La présence de rideaux a été temporairement suspendue pour cause de dégueulasseté. |
Ce doit
être la dixième ou onzième maison que nous avons visitée. Finalement, deux mois
pour trouver un logement dans les circonstances actuelles, une maison si peu
chère et correcte, dans un quartier calme près de la ville, c’est un exploit.
Le prochain épisode sera moins joyeux.
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