Cerisiers japonais en fleur sur le campus. |
L’University of Canterbury (Te Whare Wānanga o Waitaha en Maori, ne nous demandez pas comment ça
se prononce) est sise non loin du centre de Christchurch et enseigne des trucs
d’unif à plus de 15 000 étudiants chaque année. Le campus, très fleuri et
boisé, s’étend sur 75 hectares, soit la surface d’une quarantaine de terrains
de cricket moyens*. Situé à environ 30 minutes à vélo de notre logement
temporaire, il offre l’occasion à Thomas de garder la forme sans non plus l’épuiser à chaque trajet.
Les bâtiments dans lesquels Thomas travaille – Oui ils sont pluriels,
deux très exactement, ce qui donne 2 bureaux, 2 labos, 2 boss, 2
spécialisations à maîtriser, 2 fois plus de bonheur – comprennent le département
de Chimie ainsi que celui de Biologie. Tous deux sont très bien équipés, offrent
toutes les machines et appareils divers dont un scientifique peut rêver,
auxquels il faut ajouter quelques petits bonus bien appréciés, tels qu’un
souffleur de verre sur commande ou une traçabilité totale des produits
chimiques par code barre.
Vue depuis le bâtiment de chimie, avec, au loin, les Alpes du Sud. |
Revenons à l’université, puisque somme toute Thomas n’en est encore qu’au
stade d’essayer de comprendre ce qu’il est censé faire au juste, ne précipitons
pas les choses s’il vous plaît. Parlons par exemple de la bibliothèque, le
bâtiment le plus haut du campus (11 étages quand même, pas mal pour une ville
qui entend la terre trembler aussi souvent). Outre la quantité phénoménale de
bouquins, magazines et autres imprimés qu’elle renferme, la bibliothèque propose
également des services assez impressionnants aux étudiants : Thomas y a
même rencontré des employées compétentes, souriantes ET serviables.
D’autres bâtiments offrent une multitude de services qu’on trouve (ou
devrait trouver) dans une université de taille raisonnable : centre
sportif, salles d’évènements, terrains de sport (rugby et cricket of course), cafés
et cafeterias (pratiquant tous des prix prohibitifs pour de la restauration de
campus), centre médical et résidences estudiantines. L’entièreté du campus
étant interdit à la circulation automobile et non-fumeur, toutes ces activités
peuvent se dérouler dans une harmonie totale avec la nature. Euh, ok, c’est
peut-être un peu exagéré. N’empêche, elle est quand même pas mal cette unif !
* En réalité, la taille d’un terrain de cricket n’est pas définie
précisément. Sa forme ainsi que sa superficie peuvent fortement fluctuer. Notez que les dimensions d’un terrain de
football sont tout aussi variables, contrairement à ce qu’on pourrait croire,
le « terrain de foot » étant quasiment devenu une unité de mesure. A
croire que c’est la seule chose dont tout un chacun ait une représentation
spatiale correcte et précise.**
** Ce n’est pas le cas.
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