Le bol et le set de table personnels de Laetitia. |
La première
chose faite, après avoir décoré notre chambre, a été d’acheter nos propres
affaires pour s’approprier un peu le territoire : chacun a son bol, sa
tasse, ses pantoufles, on a aussi des mannes à linge et une poubelle
personnelle. On enchaine, dix jours plus tard, avec un nouveau nounours, des sets de table et une
couverture individuelle - le tout en seconde main pour une bouchée de pain.
Chez Kiwibank, on peut même choisir le design de sa carte ! |
Ensuite, opération "Compte en banque". Mais ce serait bien trop simple, en notre premier lundi, de se rendre à la banque et d'ouvrir un compte ! Pouf, comme ça ! Non, mais vous, jeunes belges ignorants, vous croyez vraiment pouvoir ouvrir un compte en NZ avec votre petit visa d'étudiant ou de travail valable trois ans ? Que nenni !! On a besoin d'une preuve que vous habitez bien ici ! Que dites-vous ? En trois jours, vous n'avez pas encore reçu de courrier pour le prouver ? Une lettre de votre école ou votre employeur suffit. *Problème réglé pour Thomas* Ah, vous n'avez pas encore d'employeur... Un permis de conduire peut-être ? (Kamouloooox)
Conclusion de l'histoire : Laetitia a été se faire une carte de fidélité au magasin du coin et attend impatiemment de la recevoir pour prouver à la banque qu'elle habite là... Logique... Et ne parlons pas du IRD Number* !
L’achat de
nos vélos** a été une étape importante dans nos vies néo-zélandaises car ils nous
permettent désormais d’être relativement autonomes dans nos déplacements, qui
ne sont plus limités aux environs de la maison mais qui ne sont toutefois pas
étendus au-delà de la ville.
Nous avons
pu emprunter quelques chemins vers des lieux-clés tels que le centre commercial
ou le parc** du centre-ville plus aisément et, avec un peu
d’observation, on commence à se repérer et n’avoir plus besoin de carte pour
les trajets déjà effectués.
Merci à Gab pour ce montage : à gauche, Liège et à droite, Christchurch. Heureusement que le nom des rues est indiqué à chaque carrefour ! |
Après la première semaine à l’université, Thomas commence à s’investir dans la préparation de son doctorat en tant que tel**. De son côté, Laëtitia surveille TradeMe (le « ebay » local qui fait aussi petites annonces) à la recherche d’un emploi qui correspondrait à son profil (réassort en magasin, aide-cuisine pâtisserie, aide-prof…), tout en étant impatiente de cet entretien pour LCF-Fun Languages.
Nous
regardons de temps en temps les sites immobiliers pour surveiller et comparer
les maisons proposées à la location ainsi que leur prix. Par la même occasion, on apprend à situer les différents quartiers. Finalement, il y a
moyen de s’en sortir pour moins cher que ce qu’on s’était initialement préparés
à devoir payer. Mais tant qu’on reste ici en colocation, on reste avantagés,
surtout lorsque l’on tient compte des charges et du prix exorbitant des
télécommunications. Ils sont définitivement en retard sur ce plan-là.
Pas un ticket de caisse n'échappe à ce pot pour ensuite être encodé !
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Nous avons
trouvé deux groupes de joueurs de « boardgames » et en avons déjà
rencontré un ! Histoire de ne pas être trop dépaysés dans nos activités
tout en se confrontant au langage (y compris l’accent) et à la culture d’ici en
rencontrant ces gens. Lorsque nous sommes revenus à pieds, nous avons remarqué
à quel point il était aisé de contempler les étoiles ! Peu de pollution
lumineuse et maisons basses, ça aide.
Une autre
étape a été franchie : laver pour la première fois notre linge en
Nouvelle-Zélande, qui plus est avec une machine qui s’ouvre par le haut. C’est
bon, là, je crois qu’on doit se sentir chez nous.
Maintenant,
Laetitia est occupée à récolter tous les tickets de caisse et tenir à jour une
feuille Excel complexe pour gérer notre budget.
*Numéro d'identification utile et nécessaire pour le paiement des impôts en NZ, sous peine d'être surtaxé.
** Des articles détaillant ces sujets arriveront dans un délai atroce... Ah, non, c'est peut-être pas le bon mot...
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