Arrêt au feu rouge
Un jour, alors que nous rentrions à vélo d’une soirée jeux un feu rouge nous a subitement forcés à nous arrêter. Une voiture, toute fenêtres ouvertes, a fait de même à notre droite :
Un jour, alors que nous rentrions à vélo d’une soirée jeux un feu rouge nous a subitement forcés à nous arrêter. Une voiture, toute fenêtres ouvertes, a fait de même à notre droite :
-
Hey,
vous faites quoi à vélo si tard ?
-
Euh…
On rentre chez nous.
-
Ah
cool ! Vous êtes d’où ?
-
De
Belgique.
-
Et
vous restez longtemps ? Vous vous plaisez bien ici ?
-
Ouai,
c’est cool, on reste pour trois ans, le temps d’un doctorat.
-
Super !
J’espère que vous apprécierez la NZ ! Salut ! *vrouuuum*
Après avoir tenté
de cuire u ne plaque de pâte toute fine pour faire ma bûche de Noël, après avoir
tenté de cuire des rochers coco qui n’ont pas du tout grillé, nous commencions
à désespérer face à ce four aussi vieux que le cadavre de Maurice Chevalier.
Jusqu’à ce qu’un de nos visiteurs suggère qu’il ne s’agissait peut-être pas de
degrés celsius. Après vérification, il était en effet assez étonnant qu’un four
puisse atteindre les 500°C
et la conversion en °F était pertinente. Je retire ce que j’ai pu dire à mes
professeurs de science : apprendre à convertir les degrés n’est parfois
pas si inutile…
Votre nom ?
Cette anecdote se situe à l’époque où nous recherchions une maison à louer. L’une de celles que nous avons visitées nous intéressait particulièrement et nous avons donc demandé à compléter un formulaire. L’agent sur place notait le nom des intéressés, pour vérifier que les postulants avaient bien visité la maison. Ce jour-là, Thomas portait son pull d’université avec son prénom ainsi que le surnom « Ludophile » - amateur de jeux. C’est donc naturellement que l’agent a commencé à écrire « Thomas Ludo… » « Euh, non, c’est Orban, pas Ludophile, c’est un surnom, ça ! Orban, O-R-B-A-N » Résultat final : Ludorban, qu’on a dû forcément écrire aussi sur le formulaire.
Pfffff
Lors des
premières semaines après notre arrivée, après avoir acheté nos vélos, Thomas a
souvent rêvé de pneus à plat. Entre trois et six mois plus tard, devinez ce qui est arrivé
par neuf fois ? A la même personne ? Cette même personne qui a fait
ces rêves ?
De drôles de bêbêtes
Tu crois que c'est un phasme ? Ça a l'air d'une mante religieuse, non ? |
Bon appétit, quand même !
Le premier de
l’an, nous avons accompagné Marta chez une amie à elle pour y passer la journée
avec, au programme, du glandage et du puzzle. Comme elle habitait près de la
plage, nous avons quitté la maison en fin d’après-midi pour aller y marcher un
peu. A notre retour, quelle fut notre surprise de voir que tous étaient occupés
à prendre le repas du soir… sur le fauteuil et sans nous avoir attendus. Eh
oui, en Nouvelle-Zélande, le repas n’est soumis à aucune tradition
sociale : le plat est là, tu te sers quand tu veux et tu manges où tu veux.
Tu ne veux quand même pas qu’on se mette tous à table en même temps ?? Bon, heureusement, c'est pas comme ça chez tout le monde.
Ingrédient secret
Lors d’une de nos
journées à découvrir le centre et le Re:Start mall, nous nous sommes laissés
tenter par une pizza végétarienne, servie sur une planche en bois. Le serveur
nous l’apporte et je peux constater à quel point la pâte est fine, comme les
vraies ! A la première bouchée, le gout est surprenant. A la deuxième, il
est plutôt pas mal. A la troisième, il est bizarre. A la quatrième, c’est
finalement pas si bon. Et on finit écoeurés. En fait, la sauce tomate était une
sauce sucrée genre barbecue et, par-dessus, il y avait de la « sour
cream » (crème aigre).
En terrain connu
Christchurch a la grande chance d’abriter en son sein droit un café belge, certes qui pigeonne au passage les touristes en leur proposant des
Krieks à 13 $, mais qui au moins a le mérite d’exister. Outre la petite
sélection de bières au prix tout aussi alcoolisé, le café propose aussi
quelques en-cas de notre petit pays. Voulant dévoiler les petits plaisirs
belges à ses collègues, Thomas s’y est rendu et a évidemment tenté de savoir si
le serveur qui s’occupait de nous était vraiment belge et d’où il venait
exactement. Il s’avéra que le garçon était en réalité Français, mais là n’est
pas le plus intéressant. Il expliqua qu’il avait travaillé en Belgique avant de
venir s’installer en Nouvelle-Zélande, et pas n’importe où : au Coconut à
Arlon ! Dire que « le monde est petit » fait très cliché de nos
jours, mais dans des cas comme celui-ci, cette expression trouve vraiment tout
son sens…
Ne soyez pas offensé !
Une opportunité se présentant sur le « Groupon » local, nous avons décidé de nous offrir un petit repas en amoureux dans une taverne pas trop loin. A peine installés, le serveur arrive et… prendre la commande ? Pourquoi, donc ? T’as qu’à te déplacer au comptoir, pour ça. Non, il demande la carte d’identité de notre pauvre Mougnou féminine parce qu’il faut 18 ans pour y entrer et elle a l’air d’avoir moins de 25 ans. C’est la pratique normale dans les débits de boissons et un panneau l’indique clairement pour éviter que les personnes concernées se sentent offensées. Ah, ça, quand on est soumis à la tentation…
Un mois plus tard, nous faisons une tarte correctement avec du vrai papier sulfurisé que nous avons dû acheter par nous-mêmes et nous nous rendons compte que c’est dégueulasse tellement la pâte est sucrée. Ah, ben oui, c’est le deuxième ingrédient… Heureusement qu'on ne l’a pas utilisée pour faire une quiche comme prévu au départ !
Ils ont bien raison d'afficher cette merveille sur leur site. |
Ne soyez pas offensé !
Une opportunité se présentant sur le « Groupon » local, nous avons décidé de nous offrir un petit repas en amoureux dans une taverne pas trop loin. A peine installés, le serveur arrive et… prendre la commande ? Pourquoi, donc ? T’as qu’à te déplacer au comptoir, pour ça. Non, il demande la carte d’identité de notre pauvre Mougnou féminine parce qu’il faut 18 ans pour y entrer et elle a l’air d’avoir moins de 25 ans. C’est la pratique normale dans les débits de boissons et un panneau l’indique clairement pour éviter que les personnes concernées se sentent offensées. Ah, ça, quand on est soumis à la tentation…
Un coup de pâte ?
Un beau jour de
février, un Couchsurfer français a eu la bonne idée de nous préparer une tarte
aux pommes, qui s’est par la suite transformée en crumble. En effet, ici, la
pâte à tarte n’est pas au rayon frais comme chez nous mais bien au rayon
surgelé. Elle n’est pas ronde mais carrée, et trop petite pour un moule à tarte
de taille normale. Et, par-dessus le marché, à la place de la feuille de papier
sulfurisé que nous connaissons se trouve du… plastique. C’était donc une
mauvaise idée de faire comme chez nous et mettre la feuille (bleue) dans le
four avec la tarte…Un mois plus tard, nous faisons une tarte correctement avec du vrai papier sulfurisé que nous avons dû acheter par nous-mêmes et nous nous rendons compte que c’est dégueulasse tellement la pâte est sucrée. Ah, ben oui, c’est le deuxième ingrédient… Heureusement qu'on ne l’a pas utilisée pour faire une quiche comme prévu au départ !
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