Regardez, les arrière-grand-cousins éloignés de mon grand-père ! |
Ça, c’était la
version raccourcie qui disait : « Chouette, on ne travaille
pas ! » et « Chouette, on ne fait pas de
volontariat ! »
La version plus
longue raconte que ce fameux traité, initialement destiné à donner aux Maoris
les mêmes droits que les gentils Blancs Européens, a été perçu différemment par
les deux parties et souvent contesté, certains Maoris arguant que ce document
était une façon insidieuse de s’approprier les terres de leur peuple. Le juge
suprême a été jusqu’à le déclarer nul en 1877, forçant une version 2.0, qui
n’est arrivée que cent ans plus tard.
La minute
historique est terminée. Passons à la partie intéressante : on a un jour
férié, on en fait quoi ?
On va au parc animalier, pardi !
On va au parc animalier, pardi !
Un parc à l'allure... sauvage ! Venu d'un futur... sauvage ! |
Après avoir
parcouru une bonne quinzaine de kilomètres sur des routes sinueuses tant
horizontalement que verticalement, nous arrivons dans un parking où parviennent
les sons stridents produits par les gibbons.
Et là, la
déception nous attend en embuscade. Plusieurs affiches publicitent les
différentes activités proposées par le parc, dont la participation pour nourrir
des lémurs, tigres ou lions pour un prix supplémentaire plus élevé que l’entrée
du parc… mais aussi la rencontre des fameux bébés guépard pour 100$ par
personne ! Il va sans dire qu’on se serait permis cette folie unique si on
l’avait pu. Nous ne rebroussons pas chemin pour autant et donnons quelques
billets et pièces à la guichetière avant de pouvoir entrer de plein droit dans
le vif du sujet.
Avec ce monde qui se bat pour lui donner à manger, elle va finir par avoir la grosse tête ! |
Nous avons manqué
le nourrissage des tigres, direction donc les girafes. Chacun reçoit une
branche feuillue à donner à manger aux girafes et on attend l’ouverture de la
passerelle. On se retrouve donc à leur hauteur et la taille de leur tête est
impressionnante ! On n’imagine pas un gros bazar pareil quand on les voit
de loin. Enfin, ça, c’est dans un monde idéal. En réalité, évidemment, on se
fait toujours devancer par les gosses, parce que eux, ils ont plus le droit que
les grands de profiter d’être tout près des animaux. On a donc attendu
looongtemps que les gens commencent à s’en aller pour s’approcher, avec encore
plein de gens près de nous.
Miam, de la bonne herb...*pouf* Je vais bien réussi à en mang...*pouf* |
Nous allons donc
dans l’antre du kiwi, où la lumière est parcimonieusement diffusée et où le
bruit n’est pas le bienvenu. Des panneaux informatifs en disent un peu plus sur
le kiwi et sur les dangers qui le guettent. L’oiseau est dans un vivarium géant
de chez géant et il est assez difficile de le repérer… jusqu’à ce qu’une volontaire
lui apporte un bac de nourriture. L’animal semble être un peu
conditionné : à peine la porte ouverte, il s’est déplacé jusqu’au centre,
où il était bien visible.
Il y a aussi une zone avec des animaux de la ferme, dont les enclos sont ouverts. On peut donc y entrer et aller librement caresser les moutons ou les vaches ! Si pour beaucoup de gens d'ici c'est une aubaine, de notre côté, on ne trouvait rien d'exceptionnel à voir des animaux de ce type.
Il y a aussi une zone avec des animaux de la ferme, dont les enclos sont ouverts. On peut donc y entrer et aller librement caresser les moutons ou les vaches ! Si pour beaucoup de gens d'ici c'est une aubaine, de notre côté, on ne trouvait rien d'exceptionnel à voir des animaux de ce type.
En plus, ça ronronne, ces bêtes-là ! |
On a zappé la
bouffe des truites, pas que c’était pas intéressant (hum…), mais les guépards
nous attendaient. Et là ! Jalousie ! Le gars qui s’occupe d’eux est
entré dans l’enclos et nous a parlé des guépards et répondu à nos questions
(comme tous les autres avants en fait, sauf que j’ai oublié de le dire)… tout
en caressant la tête des animaux comme si c’étaient des chats ! Non, mais
t’imagines ? Ce type fait le boulot dont j’ai toujours rêvé ! Bref,
après ça, il leur a balancé des steaks géants par-dessus la barrière, et ils
n’ont pas fait long feu. D’accord, je n’aurais pas eu la force de lancer ça
comme ça. Mais… ich bin nicht gross, aber ich bin stark !
Poisson attrapé ! 200 points ! |
On dit au revoir à l’équipe de volontaires qui s’occupent du parc, dont
la femme qui enviait ma casquette Disney venant de Paris, et on rentre, non
sans faire un énorme détour parce qu’une erreur d’itinéraire de l’un a conduit
l’autre à ne plus savoir où on était.
Oh, au fait, vous vous souvenez de l'absence de crème solaire ? Eh bien, il y en a une qui s'est chopé un nez bien rouge, après ça. Pendant deux semaines.
Oh, au fait, vous vous souvenez de l'absence de crème solaire ? Eh bien, il y en a une qui s'est chopé un nez bien rouge, après ça. Pendant deux semaines.
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