Lorsqu’on crée un
blog de voyage innocemment dans le but premier d’informer les familles et amis,
on ne se rend pas nécessairement compte que ça peut aller plus loin que ça.
Après quelques échanges de liens et un probable référencement sur Internet, on
commence à correspondre avec d’autres voyageurs, blogueurs ou (futurs)
expatriés. Ainsi se fit notre rencontre avec Romain et Alice.
Les deux Français
susmentionnés, originaires de la région toulousaine, ont suivi nos traces de
près. Voyez donc comme nous sommes exemplaires ! En fait, pour tout vous
avouer, il s’agit simplement d’une bonne coïncidence. Dans leur cas, c’est
Alice qui a trouvé un post-doc non pas à Christchurch, mais à Dunedin, quelques
centaines de kilomètres plus au sud. Pour trois ans aussi. Très similaire,
n’est-ce pas ? Tellement que c’en était presque louche. Après avoir
échangé quelques e-mails et répondu à leurs questions, nous avons donc
rencontré les deux intéressés pour en avoir le cœur net.
Dans votre
premier e-mail, vous disiez que vous traversiez les étapes de préparation de
l’expatriation décrites sur notre blog. Notre expérience vous a-t-elle été
utile pour traverser cette période avant le départ ?
Pffiou,
c’est déjà vieux tout ça ! Alors avant notre départ, je dirais plutôt non
puisqu’on a découvert votre blog assez tardivement. On avait déjà nos visas,
nos billets, le transport de nos bagages,… Mais après, ça nous a permis de
savoir un peu à quoi s’attendre en arrivant.
Pouvez-vous
expliquer, dans votre expérience globale, deux choses similaires à ce qu’on a
rapporté sur notre blog et deux choses très différentes ?
En
choses similaires, surtout les premiers articles de votre blog : l’adieu
aux copains et à la famille, le déménagement, la préparation des bagages, les premiers
achats au supermarché et aussi le côté inquisiteur/gestapo de la moindre
démarche où il faut fournir des milliers de documents.
Pour
les choses différentes, je dirais la recherche d’appart’. On s’attendait au
pire en ayant lu votre galère et finalement, à Dunedin, on a eu énormément de
choix (mais on est arrivés pile à la bonne période) et on a pu visiter plein
d’appartements tranquillement. Le plus dur à été d’en trouver un qui nous
plaise.
Il
y a les problèmes d’ouverture de compte bancaire qu’on n’a pas rencontrés non
plus. Bon du coup, après la lecture de votre article, on savait qu’il fallait
qu’on se blinde niveau justificatif de domicile, mais on a pu faire faire une
attestation par l’hôtel où on a logé la première semaine et ça nous a tout ouvert.
On a voulu utiliser votre astuce de se faire faire une carte de bibliothèque
avec une carte de fidélité de magasin et l’utiliser ensuite comme justificatif
« plus officiel » mais ça n’a pas fonctionné.
Quelles sont les
principales difficultés que vous avez rencontrées lors de votre expatriation
et/ou installation sur place ?
Trouver
un logement ! Même si c’était facile d’en visiter plein, en trouver un
vivable avec des normes d’Européens était très dur (et bon, on a finalement
fait des compromis). Après, il y avait surtout le problème qu’on ne connaissait
personne, on ne savait pas dans quel magasin acheter quoi, on n’avait personne
qui pouvait nous emmener quelque part pour acheter des meubles / une voiture /
visiter un appart’, on n’avait aucune info concrète.
Oh
et il a fait froid et moche aussi, c’est dur pour le moral.
Un souper partagé,
un délicieux gâteau à la coco, quelques parties de jeux de société, des
suggestions de films à voir et de bons moments passés ensemble plus tard, les
voilà qui s’en vont, non sans nous inviter à passer à notre tour quelques nuits
chez eux. Rien à signaler, mon colonel. Des êtres humains tout à fait normaux (selon
nos standards) et sympathiques qui nous verront un jour frapper à leur porte. Merci à vous !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire