On trouve toutes sortes de véhicules sur les routes néozélandaises, mais pas celui-ci. |
Par bien des aspects, la conduite en Nouvelle-Zélande est différente de ce
que nous connaissons en Belgique et plus généralement en Europe.
Une grande partie des véhicules qui sillonnent les routes sont sans
conteste les Toyota, Nissan et autres marques nipponnes d’occasion importées directement
du pays du soleil levant, la moyenne d’âge avoisinant les 13 ans. Une voiture affichant 200.000
km au compteur est encore considérée comme ayant un « low mileage ».
A l’instar des pays nord-américains, presque tous les modèles sont exclusivement
équipés de boîtes de vitesse à transmission automatique.
Les routes hors des villes offrent souvent ce genre de paysages. |
Outre le léger détail qui veut que les véhicules doivent circuler du côté
gauche de la chaussée, l’expérience de la conduite en Nouvelle-Zélande reste
assez intuitive, le code de la route étant dans une certaine mesure plus simple
que le nôtre. Pour résumer, en l’absence de panneau indiquant le contraire, tout
véhicule qui tourne doit céder le passage à un véhicule qui ne tourne pas, et
tout véhicule qui tourne à droite doit céder le passage à un véhicule venant de
face qui tourne à gauche. A un croisement en T, on est prioritaire si on
circule sur la barre du T, tout simplement. Dans tous les autres cas – et c’est
là que ça devient bizarre - la priorité de droite
s’applique. Une autre particularité, sans doute la plus difficile à mettre en œuvre, est qu’un véhicule circulant sur une route hors
agglomération (100 km/h étant la limite applicable) et voulant tourner à droite
doit d’abord se ranger sur le bord gauche
de la chaussée afin de laisser passer les véhicules arrivant derrière, avant de
traverser toute la route une fois que la voie est libre des deux côtés. Bref,
ces quelques règles sont très vite assimilées, d’autant qu’elles sont presque toutes
assez logiques en fin de compte.
Admirez comme je me la pète à donf'. |
Pour formaliser le changement de propriétaire, rien de plus simple : on remplit un formulaire d’une page, on se rend à la poste avec le papier complété et son permis, on paie les frais administratifs de 9 dollars et le tour est joué. Félicitations, vous êtes désormais l’heureux propriétaire d’une voiture. Les néozélandais sont décidément des gens bien pragmatiques.
Si les premières sorties se sont avérées très stressantes à cause de la double nouveauté de la conduite à gauche et de la boîte automatique, quelques séances ont suffi à donner confiance à notre conducteur chevronné, l’avantage étant que les routes sont bien larges et bien adaptées à la conduite en voiture. Finalement, ce n'est pas si difficile! Dès qu'on quitte Christchurch, les routes sont vides et les paysages grandioses, et alors là le plaisir est total.
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