Le déménagement

Ouuh de la confiture de figues, ma préférée !

A quoi voit-on que le départ approche ? A mon anniversaire, oui, mais aussi au fait que désormais, nous n’avons plus d’appartement. Eh oui, nous l’avons vidé ce mercredi 28 et rendu les clés le lendemain ! Actuellement, nous vagabondons principalement à Arlon.

Lundi,  on met la première vitesse pour démarrer l’organisation du déménagement. La liste des choses à faire comprend notamment aller chez le médecin (et, au passage, se faire choper pour un vaccin neuf ans en retard) et dévaliser la pharmacie. Vider quelques armoires, se débarrasser des consommables… Trouver encore un post-it « 3700 » qui date de notre mariage en dessous du meuble TV… Ah les traitres ! Et surtout trier ce qu’on devra donner ou jeter, tout en trainant un peu. On constitue une caisse « Servez-vous gratuitement et faites un don si vous le voulez » avant de finir la journée par un repas chez des amis et un jeu de société pour se détendre avant le « final countdooooown ».

Valentine, éternelle rapace, fait ses emplettes dans la caisse "à donner"

Mardi, on accélère ! Les caisses se remplissent, les armoires se vident encore plus. Des personnes défilent pour emporter des meubles ou divers objets. Le temps passe très vite, trop vite : 17h, on sonne pour venir chercher mon bureau… Déjà ??? On l’a vidé et démonté en quatrième vitesse. Heureusement, Hélène était venue chercher un kit de broderie. Comprendre par là qu’elle nous a aidés à toutes les tâches d’encaissage et de démontage possibles : LA femme de la situation ! Pour info, elle est célibataire ;) . Valentine est arrivée pour souper avec nous et les restes de nos armoires en passant par la ca(i)s(s)e « Servez-vous », initiant un mouvement suivi par Hélène, qui s’était jusque là servie timidement. A la fin de la journée, l’appartement était dépouillé de plusieurs de ses meubles. Nous avons dormi sur le matelas posé par terre sans nous réjouir du lendemain.

Thomas saurait démonter un avion avec son canif.

Mercredi, jour J ! Nous avons eu l’aide précieuse de plusieurs amis pour l’empaquetage, le nettoyage et le déménagement. La camionnette est arrivée vers 18h30, on a embarqué un max et puis commencé à nettoyer le sol avant de partir pour Arlon et y déguster le délicieux repas préparé par Brigitte-Belle-Maman. Dans la tête, c’était bien organisé entre les caisses à destination d’Arlon, celles à destination de Fléron et les éléments à prendre avec nous. Dans la pratique, ma patience a éclaté en même temps qu’un « Mettez tout n’importe où, je m’en fiche ! » Le trajet était long : le sac désigné par « Tout ce qui est là, n’y touchez pas, ça me suit » dans lequel se trouvaient mes occupations a été mis dans la camionnette alors que je prenais la voiture…

Le temps de réorganiser partiellement quelques caisses et retrouver ce dont on avait besoin, on va vite dormir.