Nous avons été très
rapidement confrontés à la réalité des supermarchés néo-zélandais. Avec deux
semaines de recul, nous avons pu remarquer plein de spécificités dont
on pourrait vous faire part. Certains concepts pourraient même être intéressants
à transposer chez nous.
Combien de litres de lait voit-on sur cette photo ? Vous avez dix secondes, top chrono. |
Le lait faisant partie
des achats de base, nous avons vite remarqué
qu'ici, point de tétra-pack ni de bouteilles de lait mais bien des sortes de
bidons d’une contenance de un ou deux litres – ces derniers étant évidemment
plus avantageux. Mais ce conditionnement implique visiblement que la
conservation du lait est réduite à quelques semaines, contre six mois chez
nous. Pour accompagner ce lait, ou l’inverse, nous avons trouvé les
meilleures céréales du monde : du muesli aux amandes et noix variées, le
tout légèrement grillé.
Un petit tour au rayon
fruits et légumes ! Les poivrons sont à 2,50$ (soit 1,8€ !) la pièce
et les kiwis à 1,30$ le kilo (mais la saison se finit, ils sont en train
d’augmenter…). On n’y trouve pas de courgettes, sans savoir si ça n’existe pas
ici ou si ce n’est simplement pas la saison. On trouve toute une série
d’aliments qui sont peu communs ou moins mis en évidence chez nous, notamment
diverses racines. Tous les produits proposés proviennent de
Nouvelle-Zélande, excepté quelques-uns, importés principalement des
Philippines. Les consommations sont donc relativement locales.
Les petits pois font
l’objet d’une répartition curieuse : on peut en trouver surgelés, en
conserve, mais aussi lyophilisés !
Je prends combien de grammes de bretzelspour l'apéro ? Et des amandes aussi ? |
Les farines et sucres sont présentés en paquets de minimum 1,5 kg. En revanche et de manière générale, les conserves sont en conditionnements plus petits que chez nous, ce qui s’avère perturbant lorsque nous savons combien de boites de ceci ou de cela nous avons besoin pour le repas. Et parlons du thon ! On le trouve déjà assaisonné dans les conserves : curry, épicé, à différentes huiles et d’autres variétés improbables parmi lesquelles il est difficile de trouver la version « in spring water ».
Certaines marques sont
exportées jusqu’ici et d’autres pas. Pas de chance, mon dentifrice préféré est
le Signal et on ne trouve que du Colgate parmi les marques locales. Les Kinder
Bueno ne sont disponibles qu’en paquets de 3 maximum et il n’y a pas l’ombre
d’un fossile de Dinosaurus.
Tu veux du
Nurofen ? Ben prends-le ! Mais si, prends-le, j’te dis ! Le
rayon juste est là.
Eh oui, ici, on peut trouver plein de médicaments au supermarché sans ordonnance ni contrôle d’un pharmacien. Antidouleurs, sirops pour la toux et autres libérateurs de sinus sont en libre-service.
Eh oui, ici, on peut trouver plein de médicaments au supermarché sans ordonnance ni contrôle d’un pharmacien. Antidouleurs, sirops pour la toux et autres libérateurs de sinus sont en libre-service.
-$0,04 sur l'un $0,04 sur l'autre : match nul... ROUND TWO ! |
La caissière sort plusieurs sacs en plastique et y pose nos courses… Mais… Mais… On avait nos propres sacs ! Tant pis, ce sera réutilisé.
« Cela fera
14,60$, s’il vous plait. » (je traduis, hein) Voilà, imaginez la
transaction, billet de 20, je reçois le reste et le ticket, hop, et je vérifie
ce dernier, comme d’habitude… pour remarquer que la somme réelle était de
14,56$ ! Une ligne justifie ce tour de passe-passe : « Rounding
-$0,04 ». Conclusion : les pièces de moins de dix centimes n’existent
pas, ils arrondissent et c’est à l’avantage du client jusque 5c inclus.
Question existentielle : si on paie par carte bancaire, est-ce qu’ils
arrondissent aussi ? La réponse est non, les paiements électroniques se font sur la somme exacte. La technique du radin ultime serait donc de payer cash jusqu'à 0.05 centimes et payer par carte au-delà.
En sortant, nous
exposons une réflexion : le fond sonore du magasin était simplement de la
musique, les affiches indiquaient les prix et les promotions… Mais aucune
annonce audio, affiche publicitaire ou marque mise en avant ne sont venues
gêner nos courses ! Visiblement, ce type de marketing est moins développé
ici et tant mieux : on peut choisir plus librement nos consommations.
Cette remarque est d’ailleurs valable dans toute la ville : ici, les
panneaux géants promouvant telle ou telle grande marque semblent rares, voire
inexistants.
Oh ! Et nous
avons trouvé le « Colruyt » local, ici nommé « Pak’n
Save ». Tout concorde : les conditionnements plus gros, les caisses
en carton au-dessus des étagères, les prix bas, les caissières debout qui
replacent vos articles dans un autre caddie, les recettes sur le site Internet…
Testé, approuvé et adopté !
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