Les deux derniers jours de notre escapade îlenordique, bien que moins riche en rebondissements pierrerichardesques, nous a quand même donné de belles choses à voir et valaient à coup sûr le détour...
Jour 5 :
Musée, burger et re-ferry (Foxton - Wellington - Picton)
A Wellington, on aime bien les trucs qui ne servent à rien. |
Le cinquième jour, déjà le dernier que nous passerons sur l’île du Nord,
sera dédié à la charmante capitale néozélandaise, Wellington. Faute de temps,
nous n’avons pas pu découvrir toutes les merveilles que ne doit pas manquer de recéler cette ville portuaire réputée pour sa culture, sa gastronomie et son vent permanent.
La première chose qui nous frappe en arrivant est le charme plutôt européen
du centre, avec ses rues piétonnes bordées de boutiques. De quoi nous laisser
tenter par une petite balade jusqu’au port. En chemin, bien que nous ne pouvons pas vraiment parler de gastronomie, nous nous laissons tenter par un Burger Fuel, qui propose une expérience burgerienne une bonne dizaine de niveau au-dessus de ce qui se fait dans nos contrées.
Le musée Te Papa, situé en bord de mer, est le plus grand
du pays. Ses six étages abritent une quantité phénoménale de collections de
tous les domaines : Histoire du pays, science du tremblement de terre,
culture maorie, art néozélandais pour n’en citer qu’une minuscule partie. Une
des « attractions » qui nous a le plus marqués est le simulateur de
tremblement de terre, un morceau de maison dans lequel on ressent réalistement
les secousses. On comprend sans mal l’avertissement à l’attention des personnes
ayant été traumatisées suite aux tremblements de terre de Christchurch.
Voici ce que donne un croisement entre arts Maori et moderne. |
Leur collection virtuelle est très
bien fournie également, notamment grâce à la possibilité de rechercher une basede données de 30.000 photos utilisables librement. Kiwi sur le pavlova, tout ceci est gratuit, bien que les dons soient
encouragés et amplement mérités.
Notre temps sur
l’île du Nord s’achève : notre ferry nous attends pour effectuer
l’itinéraire inverse, au revoir île du Nord ! Pour ne plus faire de route
à cette heure tardive, nous logeons directement à Picton.
Jour 6 : Home sweet home (Picton - Kaikoura -
Christchurch)
Même avec des nuages, c'est quand même vachement beau. |
Pour la dernière journée de notre Road Trip, nous optons pour une marche le
long du Queen Charlotte Sound. Bandes de terre offrant une protection au port
de Picton contre les tempêtes marines, l’endroit est idéal pour admirer la
rencontre de l’océan et des collines.
Les oiseaux, les seuls qui ont des maisons solides dans ce pays. |
De Picton, nous mettons le cap plein sud, nous ravitaillant une ultime fois
à Blenheim et nous arrêtant peu avant Kaikoura afin d’admirer les otaries vivre
leur train-train dans leur colonie inaccessible aux touristes. Alors que les
bébés se font allaiter par leur mère ou font trempette dans les points d’eau
peu profonds, les mâles se battent agressivement en se mordant à sang. Quelques
kilomètres plus loin, une jolie plage, quasi déserte à l’exception d’un pêcheur
et d’une otarie en quête de tranquillité loin de l’agitation de la colonie, offre
un cadre agréable pour la balade finale du voyage.
Les deux dernières heures de routes seront à nouveau un très bel exemple du
caprice de la météo dans ce pays. A quelques minutes d’intervalles s’enchaînent
des zones de pluie battante, suivie d’un soleil radieux avant de nous replonger
dans une tempête. Ce petit manège s’arrête à l’approche de Christchurch, mais
malheureusement c’est la pluie qui remporte la bataille.
Peu importe, nous
sommes arrivés à la maison, il est temps de retrouver la Mougnou qui nous
attendait impatiemment et de reprendre une vie à peu près normale…
Et voilà, notre route se termine ici... |
Avec comme seul
regret le changement de plan à Tongariro, ce voyage restera probablement gravé
dans nos mémoires. Les highlights étaient nombreux : depuis la Desert Road
et son austérité contrebalancée par les monts enneigés qui y trônent, jusqu’à
la violence des geysers de Rotorua et au spectacle enchanteur qu’offrent les
vers luisants des grottes de Waitomo, nous avons été gavés par moult merveilles
de la nature. Mais n’oublions pas l’aspect culturel, car si l’histoire
néozélandaise est relativement récente comparée à celle de l’Europe, elle
possède néanmoins une richesse propre à côté de laquelle il serait dommage de
passer. Entre le centre culturel maori et un des musées les mieux fournis qu’il
m’ait été donné de voir, le voyageur intéressé y trouvera son compte.
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