Il parait qu'écrire un article en dix
points avec un titre accrocheur marche mieux qu'écrire normalement. Mais en
réalité, on s'en fiche : cet article certes méthodique, bref et vite lu n'a
d'autre vocation que de vous exposer des faits qui nous ont fait tiquer.
1. Les transports en commun
Le service de bus, qui s'appelle en
toute logique "Métro", permet à tout un chacun de se déplacer sans
effort avec un vélo. En effet, chaque véhicule de leur flotte est équipé d'un
porte-vélo à l'avant. Reste à comprendre comment les conducteurs ne sont pas
gênés par la présence des deux-roues dans leur champ de vision. Oh, et puis,
les conducteurs sont très serviables et tous les passagers dit
"merci" en sortant du bus.
2. Le chant des oiseaux
En octobre, alors que le printemps
se lève, les oiseaux se mettent à chanter le matin, parfois très tôt, devançant
ainsi notre réveil électronique. Comme les oiseaux d'ici parlent anglais, sont d'espèces différentes, leurs
cris ou leur chant, c'est selon, est également différent ce que à quoi nous
étions habitués en Belgique. Croyez-moi, les premiers jours, c'est perturbant.
3. Les recommandations anti-cancer de
la peau
Alors que, chez nous, on évite le
soleil en plein été entre midi et 2h, ici, les autorités locales recommandent
d'éviter de s'exposer aux rayons de notre bien-aimé astre solaire entre... 10h
et 16h ! Et ce, dès le printemps. En été, évidemment, la fuite dure encore plus
longtemps. Pourquoi ? La couche d'ozone surplombant le ciel néozélandais
n'étant pas très fournie, les rayons UV, les dangereux rayons UV, les mêmes que
ceux auxquels vous vous exposez en faisant du solarium, sont beaucoup moins
filtrés. Résultats : une brulure au deuxième degré possible en moins de deux
heures et un taux de cancers de la peau élevé dans le pays.
4. Les sociétés "kiwi owned"
Les sociétés locales sont fières
d'être néozélandaises et n'hésitent pas à le clamer haut et fort, quitte à
laisser flotter un drapeau patriotique sur le toit de leurs bâtiments. Ainsi,
il n'est pas rare de lire "100% kiwi owned and operated" en des
endroits aussi divers que des enseignes, des camions de transport, des offres
d'emploi, des emballages de produits divers, des publicités, des publicités, des publicités... Quelque chose me laisse penser
qu'ici, les grosses multinationales ne sont pas les bienvenues...
5. Les sports
Dans notre petit pays fraichement
qualifié pour la Coupe du Monde, le football est un des sports les plus
populaires. Tout le monde a également dans son cercle d’amis plus ou moins
proche (ou votre famille si vous n’avez pas d’amis) quelqu’un qui regarde ou
pratique le tennis. Le cyclisme a aussi sa place… Parlons maintenant de la
Nouvelle-Zélande, où il est commun de jouer au rugby, au cricket (sorte de
baseball) et de suivre des courses de voiliers et des matchs de hockey sur
gazon… Voilà, pas besoin de plus d’exemples, vous avez compris.
6. La population
C'est lorsqu'on est surpris en voyant
une personne aux caractéristiques "inhabituelles" qu'on se rend
compte que son appartenance ethnique ou culturelle est peu représentée dans la
région. Ainsi, alors qu'il est normal de croiser de nombreux Asiatiques dans
les rues de Christchurch, il est surprenant d'entendre le prénom
"Mohammed". C'est aussi lorsqu'on croise un Africain qu'on se rend
compte qu'on n'en voit presque pas. De même, il semblerait que les Métalleux,
Punks, Gothiques et les personnes marginales évitent de se montrer en tant que
tels dans les rues.
7. Le maori
Tant qu'on parle de population,
informons nos chers lecteurs que les Maoris, peuple d'Indonésie ayant colonisé
la Nouvelle-Zélande avant les Anglais, représentent 10 à 15% de la
population et sont bien intégrés à la société. Dès lors, il n'est pas rare de
voir une traduction en Maori sur toutes les choses qui représentent la
Nouvelle-Zélande, à commencer par le nom du pays : Aotearoa. Les bâtiments
publics font partie de ces choses qui ont généralement aussi un nom en maori.
Cependnat, très peu de personnes parlent ou même comprennent cette langue, pourtant
apprise à l'école.
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