Détrompez-vous,
cet article ne vous parlera pas de faits historiques ayant eu lieu en
1853 ! Vous y trouverez plutôt un exemple concret de la mentalité
néo-zélandaise appliquée au domaine du travail.
Comme décrit dans l’article précédent, il est aussi difficile de trouver un travail qu’une maison. C’est pourquoi, tout naturellement, on pense à une chose qu’on sait faire : présenter des jeux de société. L’idée avait déjà émergé en Belgique, il s’agirait d’animer des soirées jeux chez les clients et proposer d’acheter les jeux testés à prix concurrentiels. Mais là-bas, vu le poids qui pèse sur les indépendants, même pas la peine de se renseigner pour quelque chose qui n’est pas censé rapporter beaucoup.
Voyons-voir ce qu’il en est ici. Que faut-il pour être indépendant ?
Comme décrit dans l’article précédent, il est aussi difficile de trouver un travail qu’une maison. C’est pourquoi, tout naturellement, on pense à une chose qu’on sait faire : présenter des jeux de société. L’idée avait déjà émergé en Belgique, il s’agirait d’animer des soirées jeux chez les clients et proposer d’acheter les jeux testés à prix concurrentiels. Mais là-bas, vu le poids qui pèse sur les indépendants, même pas la peine de se renseigner pour quelque chose qui n’est pas censé rapporter beaucoup.
Voyons-voir ce qu’il en est ici. Que faut-il pour être indépendant ?
1. Un IRD number. Il s’agit d’un numéro de taxation que toute personne qui travaille dans ce pays doit avoir.
2. Un projet. Il revient à celui qui le lance d’évaluer le marché et les moyens à mettre en place, mais il existe un groupe d’avocats et comptables qui peuvent apporter une aide précieuse pour pas trop cher.
3. Euuuuh… ben rien d’autre !
Cher Père Noël,
Cette année, je voudrais que tu m'apportes un numéro de taxation.
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Concrètement, le site du service de taxation (www.devenircomptablepourlesnuls.gov.nz) est plus qu’excellemment bien fait : il contient en pdf tous les documents nécessaires régulièrement mis à jour pour trouver facilement les réponses à toutes les questions fiscales qu’on pourrait se poser. Simplement, on fait une recherche et on sait à quel document se référer. Parfois, un document renvoie vers un autre et on le trouve tout aussi facilement. MAGIQUE je vous dis !
C’est ainsi que notre désormais experte fiscale a passé une soirée à lire le dossier de plusieurs dizaines de pages concernant le « self-employment ». Résumons ici, sous réserve que tout ait bien été compris.
On est considéré comme indépendant lorsqu’on mène une activité lucrative régulière. Si tu donnes des cours particuliers ou nettoies une maison de temps en temps, tu peux le faire en noir, tout le monde s’en fiche.
On est considéré comme indépendant lorsqu’on mène une activité lucrative régulière. Si tu donnes des cours particuliers ou nettoies une maison de temps en temps, tu peux le faire en noir, tout le monde s’en fiche.
Lorsque tu es indépendant, tu as juste à déclarer tes revenus et tenir une comptabilité exacte pour pouvoir être contrôlé. Lorsque tu gagnes plus de 60000$ par an, tu dois t’enregistrer à la TVA (appelée ici GST) qui, au passage, est de 15%. Et si tu gagnes moins ? Ben à toi de voir si tu veux pouvoir déduire la TVA de tes achats pour le business, auquel cas il faut aussi la compter pour les clients et compléter un formulaire GST chaque année, ou si tu veux juste pas t’ennuyer avec tout ça.
Si tu emploies des gens pour ton entreprise, il y a des documents à compléter et des frais de cotisations, mais cette partie ne concerne pas la principale intéressée.
Et les impôts ? ça change chaque année mais globalement, c’est par paliers : tout ce qu’on gagne en dessous de 14000$ est taxé à 10%, ce qui est entre 14001 et 25000 est taxé à 15%, et ainsi de suite. Les chiffres annoncés ici sont purement fictifs, pour expliquer le principe.
Ah, si tout était si simple !
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