Quand 5 zouaves font un Road Trip à travers l'Ile Sud, il faut s'attendre à beaucoup de burlesqueries, surtout de la part de certains membres que nous n'allons pas citer ici, comme par exemple Brigitte.
Jour 1 : Rakaia Gorge, Tekapo et Marie-Thérèse
Tout le monde est
prêt ? On a pensé à la nourriture, aux vêtements, à son maillot ?
Rennie est embarqué ? C’est parti pour la route !
Destination : Rakaia Gorge
La famille
H-O-R-D se sardinise dans notre brave Vento (article non sponsorisé) qui a tout
juste cinq places et met à profit les heures passées devant Tetris pour
parvenir à caser toutes les affaires dans le coffre avant de démarrer. Très
rapidement, l’ambiance à bord atteint son paroxysme : pas assez d’air,
trop de vent, musique trop fort, musique qu’on n’entend pas, vitesse trop
ressentie… Après avoir parcouru une partie du chemin long, droit et ennuyeux
qui nous mènerait logiquement vers Arthur’s pass, nous bifurquons heureusement
vers une route censée être plus « scénique » et moins fréquentée,
surtout un samedi d’été juste avant Noël. Direction Rakaia Gorge !
A l’approche des
coordonnées géographiques entrées dans le GPS, nous repérons un parking et une
aubette d’information inutile car fermée. Un petit ravitaillement est le
bienvenu avant une marche d’environ une heure sur la colline. Notre brave
Alain, l’homme de la situation et de la logistique, sort tout du coffre :
fruits, gâteaux faits maison, tranches de poulet grillées, pain, fromage, carottes
râpées, yaourts, couv… Comment, ça, personne n’a pensé à prendre des
couverts ? Même pas un couteau ?? Allons-y au canif, alors !
(c’est un petit fien, et je sais que tout le monde connaît cette blague mais
m’en fiche)
La légende
raconte qu’il y a longtemps, un monstre nommé Taniwha vivait à Rakaia gorge. Un
jour, un démon est venu sur ses terres. Ne parvenant pas à le chasser, le
Taniwha l’emprisonna dans un énorme amas de pierres ramenée des montagnes.
C’est ainsi que le lit de la rivière est devenu plus étroit et bordé de deux
murs de pierres. Le démon est devenu le vent chaud du nord-ouest, contre lequel
l’esprit du Taniwha continue à lutter pour offrir des jours moins venteux à la
région du Canterbury.
La région propose
une piste relativement facile, sinueuse et semi-sauvage à travers une forêt à
flanc de colline. Ça monte, donc. La superbe vue sur la rivière et la vallée se
magnifie progressivement tout au long de la randonnée et atteint son sommet
depuis celui de la colline. Là-bas deux options s’offrent aux marcheurs :
faire demi-tour pour redescendre en un total de moins de cinq kilomètres, ou
continuer pour faire une boucle de onze kilomètres.
C'est quand même pas moche tout ça. |
Une winneuse après l'effort. |
Destination : Tekapo
La route vers le
lac Tekapo et la ville éponyme se fait longue. Pour pallier à l’ennui, on tente
les vieux classiques : « Allez, Elodie, compte les voitures ! [5
secondes plus tard] Un… » [une minute passe, puis deux, puis 15] Pas d’autre voiture en vue. Heureusement, la technologie a repris le flambeau
pour nous occuper (mais pas Thomas qui conduisait, le brave courageux téméraire !).
*broum, broum,
vrrrrrrrrrrrrrrrr*
Cette personne âgée a perdu l'usage de son sourire dans un grave accident d'absence d'humour. Aidez-la en lui faisant un don. La plus petite blague pourrie compte ! |
Tekapo en vue !
Le temps n’était pas parfait mais pas pluvieux non plus. Nous avons donc
logiquement eu la magnifique surprise de découvrir un arc-en-ciel sur le lac.
Qui oserait rêver mieux ? Notre première destination, l’observatoire,
venait malheureusement de fermer. A environ dix-huit heures trente, nous avons
donc choisi l’autre direction, afin de s’adonner à une balade reposante le long
du lac MacGregor et s’en mettre plein la vue sans trop de touristes aux
alentours.
Si ça c'est pas la classe à la néozélandaise ? |
Marie-Thérèse BnB à Tekapo
Nous avons planifié
notre parcours, nos activités et réservé tous nos motels dès que nous avons eu
connaissance des dates d’arrivée de nos visiteurs. C’est-à-dire environ dix
mois à l’avance. Cela nous a permis d’obtenir les meilleurs logements
disponibles pour notre séjour à des prix tout à fait corrects, le tout via
Booking.com, qui offre généralement des conditions avantageuses à ses
utilisateurs.
Le Marie-Thérèse
BnB nous accueille dans un deux-pièces composé d’une chambre et d’un
salon-cuisine, où se trouve aussi un double lit afin de maximiser la capacité
du logement. Le tout est propre, décoré sobrement et avec gout. On a également
un très bon accès à Internet, ce qui est rare, un petit-déjeuner tout prêt qui
nous attend dans le frigo et une magnifique vue sur le barrage du lac Tekapo.
Jugez par vous-mêmes.
La vue depuis notre B&B: faudrait être difficile. |