jeudi 26 décembre 2013

Nous vous souhaitons de joyeuses résolutions et une excellente année !

Plutôt qu’établir une liste de traditionnelles « bonnes résolutions », souvent plus dictée par des standards idéalisés que par une volonté propre, nous allons plutôt réaliser notre liste de souhaits et objectifs pour la nouvelle année 2014. Cela nous permettra de faire un bilan l’année prochaine. Bon, vous remarquerez que l’une est plus ambitieuse que l’autre… Veuillez aussi excuser la médiocre qualité des illustrations réalisées en dix minutes.

Découvrir la Nouvelle-Zélande et ses environs

-          Nager avec des dauphins
-          Voir des kiwis vivants en vrai
-          Visiter Akaroa
-          Visiter Dunedin
-          Visiter Queenstown
-          Visiter Kaikoura
-          Se les geler dans notre maison en hiver
-          Visiter Puzzling World à Wanaka
-          Visiter une île du Pacifique

Entretenir les relations

-          Recevoir nos premiers visiteurs belges parmi nos amis/famille
-          Accueillir des Couchsurfers de 20 pays différents
-          Recevoir nos amis une fois par mois à l’occasion des soirées jeux de société du mercredi et du vendredi
-          Faire un barbecue pour Noël (déjà fait en 2013)
-          Organiser une « Puzzle Party »
-          Fêter un vrai Noël en juin ou juillet

Être créatifs

-          Publier deux articles par semaine sur notre blog
-          Réaliser et rendre testable le prototype d’un nouveau jeu de société
-          Trouver un éditeur pour Oasis (et un nouveau nom)
-          Lire un livre sur la création de jeux de société
-          Réaliser un sac distributeur de chaussettes au cours de couture
-          Réaliser ma propre glace faite maison

Divers

-          Réaliser cinq puzzles de 1000 pièces ou plus
-          Essayer 20 nouveaux jeux de société
     (Edit : objectif revu à 50)

-          Réaliser un score de 25/25 ou 28/30 à Hanabi
-          Trouver une robe longue derrière et courte devant
-          Devenir démonstratrice et revendeuse de jeux de société

Et vous ? Rien à voir avec notre blog, mais voici quelques conseils pour vous aider à établir une liste d’objectifs pertinente et bien formulée.

  • Les objectifs doivent être réalisables
    Inutile de vouloir être le premier humain sur Mars
  • Les objectifs doivent être formulés de manière positive
    « Arrêter de se ronger les ongles » est bien différent de « ne plus se ronger les ongles » de par la pensée qu’il induit (l’inconscient retient souvent les mots clés et n’est pas très attentif aux négations)
  • Les objectifs doivent être vérifiables
     « Penser positivement » n’est absolument pas vérifiable ! A quoi ça sert, que ce soit vérifiable ? A vous encourager en étant capable d’identifier vos réussites.
  • Les objectifs doivent avoir un « critère de réussite »
    Vous voulez « arrêter de reporter les réponses aux emails » ? Alors dites plutôt « répondre à deux emails chaque jour », c’est beaucoup plus réalisable.
  • Le premier de vos objectifs doit toujours être « Rendre visite à Thomas et Laëtitia »



Tiens, tous ces conseils ressemblent bien à ce qu’on apprend à la Haute Ecole pour devenir enseignant… Voilà, c’était le moment « psychologie » de notre blog. Sur ce, nous vous souhaitons un agréable réveillon et une excellente année 2014 ! Pas très original, on sait, mais comment personnaliser pour des dizaines de lecteurs à la fois ???

lundi 23 décembre 2013

Sept choses étonnantes à Christchurch, Nouvelle-Zélande

Il parait qu'écrire un article en dix points avec un titre accrocheur marche mieux qu'écrire normalement. Mais en réalité, on s'en fiche : cet article certes méthodique, bref et vite lu n'a d'autre vocation que de vous exposer des faits qui nous ont fait tiquer.

1. Les transports en commun

Le service de bus, qui s'appelle en toute logique "Métro", permet à tout un chacun de se déplacer sans effort avec un vélo. En effet, chaque véhicule de leur flotte est équipé d'un porte-vélo à l'avant. Reste à comprendre comment les conducteurs ne sont pas gênés par la présence des deux-roues dans leur champ de vision. Oh, et puis, les conducteurs sont très serviables et tous les passagers dit "merci" en sortant du bus.

2. Le chant des oiseaux

En octobre, alors que le printemps se lève, les oiseaux se mettent à chanter le matin, parfois très tôt, devançant ainsi notre réveil électronique. Comme les oiseaux d'ici parlent anglais, sont d'espèces différentes, leurs cris ou leur chant, c'est selon, est également différent ce que à quoi nous étions habitués en Belgique. Croyez-moi, les premiers jours, c'est perturbant.

3. Les recommandations anti-cancer de la peau

Alors que, chez nous, on évite le soleil en plein été entre midi et 2h, ici, les autorités locales recommandent d'éviter de s'exposer aux rayons de notre bien-aimé astre solaire entre... 10h et 16h ! Et ce, dès le printemps. En été, évidemment, la fuite dure encore plus longtemps. Pourquoi ? La couche d'ozone surplombant le ciel néozélandais n'étant pas très fournie, les rayons UV, les dangereux rayons UV, les mêmes que ceux auxquels vous vous exposez en faisant du solarium, sont beaucoup moins filtrés. Résultats : une brulure au deuxième degré possible en moins de deux heures et un taux de cancers de la peau élevé dans le pays.

4. Les sociétés "kiwi owned"

Les sociétés locales sont fières d'être néozélandaises et n'hésitent pas à le clamer haut et fort, quitte à laisser flotter un drapeau patriotique sur le toit de leurs bâtiments. Ainsi, il n'est pas rare de lire "100% kiwi owned and operated" en des endroits aussi divers que des enseignes, des camions de transport, des offres d'emploi, des emballages de produits divers, des publicités, des publicités, des publicités... Quelque chose me laisse penser qu'ici, les grosses multinationales ne sont pas les bienvenues...

La preuve par le site Internet d'un supermarché local, regardez donc le titre de la page.

5. Les sports

Dans notre petit pays fraichement qualifié pour la Coupe du Monde, le football est un des sports les plus populaires. Tout le monde a également dans son cercle d’amis plus ou moins proche (ou votre famille si vous n’avez pas d’amis) quelqu’un qui regarde ou pratique le tennis. Le cyclisme a aussi sa place… Parlons maintenant de la Nouvelle-Zélande, où il est commun de jouer au rugby, au cricket (sorte de baseball) et de suivre des courses de voiliers et des matchs de hockey sur gazon… Voilà, pas besoin de plus d’exemples, vous avez compris.
Attention aux coups de soleil !
 
Kia tūpato i te tīkākā.

6. La population

C'est lorsqu'on est surpris en voyant une personne aux caractéristiques "inhabituelles" qu'on se rend compte que son appartenance ethnique ou culturelle est peu représentée dans la région. Ainsi, alors qu'il est normal de croiser de nombreux Asiatiques dans les rues de Christchurch, il est surprenant d'entendre le prénom "Mohammed". C'est aussi lorsqu'on croise un Africain qu'on se rend compte qu'on n'en voit presque pas. De même, il semblerait que les Métalleux, Punks, Gothiques et les personnes marginales évitent de se montrer en tant que tels dans les rues.

7. Le maori

Tant qu'on parle de population, informons nos chers lecteurs que les Maoris, peuple d'Indonésie ayant colonisé la Nouvelle-Zélande avant les Anglais, représentent 10 à 15% de la population et sont bien intégrés à la société. Dès lors, il n'est pas rare de voir une traduction en Maori sur toutes les choses qui représentent la Nouvelle-Zélande, à commencer par le nom du pays : Aotearoa. Les bâtiments publics font partie de ces choses qui ont généralement aussi un nom en maori. Cependnat, très peu de personnes parlent ou même comprennent cette langue, pourtant apprise à l'école.

vendredi 20 décembre 2013

Vous faites quoi pour Noël ?

Vous faites quoi, à Noël ?

Non, mais je pose la question parce que de notre côté, il fait tellement l’été qu’on ne ressent aucune urgence à organiser notre rév… ah, mais ici, c’est le 25 qu’ils fêtent !

Les décorations du centre commercial nous rappellent que c'est
bientôt Noël.
Sous un soleil de plomb, en T-shirt et avec une triple couche de crème solaire (pendant que votre triple couche est faite de pulls) tout en étant équipés de lunettes, nous nous promenons dans la ville et constatons que Noël est bel et bien proche. A moins qu’il ne s’agisse d’un complot bien orchestré pour nous le faire croire…
Voir des sapins de Noël, symbole de résistance au froid, décorés comme chez nous mais en plein été, c’est assez déstabilisant et surtout paradoxal. De même pour les rennes, traineaux et autres éléments hivernaux. N’oublions pas non plus le Père Noël, qui a probablement subi un by-pass au cours de l’année, habillé avec de grosses bottes et un bonnet en fourrure tel qu’on le connaît chez nous… Superposez à ce tableau une chanson de Noël en français qui passait justement par là et c’est la totale.
L'hiver ici sera probablement bien froid et triste sans isolation et sans fêtes à célébrer.

Concernant l’esprit de Noël, il me semble bien différent de ce qu’on vit chez nous. Il s’agit bien d’une fête tout aussi commerciale, mais le côté chrétien de la fête semble bien plus important ici. Ainsi, pour illustrer la mentalité noélienne d’ici, voici un extrait approximatif et très raccourci du discours qu’a tenu le responsable de l’Eglise où je suis des cours de couture* : « A Noël, on se goinfre en famille pendant que des gens crèvent de faim. Mais il ne faut pas s’arrêter de faire la fête pour autant, profitons de notre foie gras et de notre saumon fumé en dinde farcie et puis, à chaque fois que se présente l’occasion d’aider une personne dans le besoin d’une manière ou d’une autre, faisons-le aussi ! » Notez que les termes utilisés ne sont pas fidèles à la version entendue, mais l’idée globale est la même. Pas de culpabilité donc ici, les gens ont bien intégré que le fait de se priver ne transfère pas automatiquement la nourriture non ingurgitée dans l’estomac d’un sans-abri.

Et donc, on fait quoi, pour Noël ?

Cette année, point de bûche moka chez mamy, point de mets raffinés chez martine, point de canellonnis chez nona avant un repas copieux… 
Heureusement, notre amie hongroise, toujours elle, nous a sauvés ! Elle nous invite à faire une journée complète jeux de société. Avec plein d’autres gens qui sont disponibles vu que la fête dans la famille, c’est le lendemain. La commémoration de la naissance de Jésus servira aussi probablement de prétexte pour un repas chez nos anciens colocs.

On pourra probablement organiser une vidéoconférence avec les rassemblements familiaux, histoire de voir tout le monde en même temps et faire semblant qu’on est quand même un peu là.

Pareil pour le nouvel an, au lieu d’être chez Cédric comme d’habitude, il y a des chances qu’on trouve une soirée jeux quelque part, peut-être chez nous ?

Tout ça pour dire : profitez d’être ensemble en ces fêtes de fin d’année et passez un joyeux Noël !

* Je ne vous en ai pas parlé ? Oh, mais c’est normal, cet article n’est pas encore arrivé !

mercredi 18 décembre 2013

Saint Nicolas est passé !

Le bonheur a frappé deux fois à notre porte, cette semaine ! Nous n’avons malheureusement pas vu Saint Nicolas en chair et en os : il a dû être désorienté par l’absence de cheminée et a laissé le facteur faire le boulot à sa place.

Ma géniale belle-maman (il faut bien lui lancer des fleurs, elle va lire cet article ! ;) ) a réitéré avec le chocolat, en prenant soin de placer une plaque de frigolite sur chacun des six côtés de la boite. Le résultat est assez satisfaisant, les chocolats n’ont quasi pas fondu !
Belle-sœur s’est mise à faire pleurer mon mari en lui envoyant un DVD chargé de souvenirs.

T-shirt, DVD, chocolats...

Quelques jours plus tard, voilà un colis 3 en un, comme le shampoing, de la part de ma famille : Joelle-Parrain, Papa-Gab, Marraine-Audrey. 

Ah quel plaisir de fouiller dans cette caisse pleine de "bazars en mousse" - et Thomas de me les renverser sur la tête - à la recherche de cadeaux surprises ! Tous mieux choisis les uns que les autres, en incluant deux cartes postale de la ville qui m’a vue grandir !

Livres, pyjama Mickey, biscuits belges...
- Un agenda perpétuel ? C'est quoi ?
- Ben c'est un agenda que tu peux utiliser chaque année !
- Mais si je l'utilise une année à écrire des trucs dedans, alors il n'est plus valable pour l'année suivante...
- Ou tu n'écris que les trucs que tu fais chaque année le même jour à heure fixe !
- Bon, on va plutôt l'utiliser pour noter les évènements marquants de notre vie, il n'y a qu'à trouver la date, écrire l'année et de quoi il s'agit.
19 octobre, 2013 : Réception d'un superbe colis surprise dans lequel figurait cet agenda.

Des pop cakes ? J'ai pu remarquer que c'est la mode, mais aucune idée de ce dont il s'agit... Je ferais mieux de me renseigner bien vite !
Miaaaaam des spéculoooooos ! Il faudra que j'en fasse, comme ça je pourrai comparer le gout des vrais avec le gout des miens !

Hooooo un pyjama d'été Disney Mickey et Minnie !! Mon pyjama actuel risque bien de ne plus jamais revoir la Belgique !

Bref, un petit bout de Belgique nous est parvenu : de la bonne lecture en perspective, beaucoup de bonnes choses à manger et quelques petits trucs à utiliser tous les jours qui nous feront penser à nos bienfaiteurs d’outre-mer !

Faudra juste apprendre à ne pas regarder sur l’étiquette destinée à la douane… la curiosité gâche un peu la découverte…

Un énorme merci à vous tous qui avez contribué à constituer ces superbes cadeaux.


Après... *amusement*
Avant... *curiosité*

dimanche 15 décembre 2013

Bienvenue chez nous !

Certains se sont déjà plaints de ne pas avoir vu de photos de notre maison propre et meublée – avec les meubles à la bonne place, je veux dire. Patience ! Laissez-nous le temps de planquer notre désordre et faire semblant que tout est rangé, beau et parfait avant de la présenter !

Nous sommes maintenant prêts à publier une visite guidée de notre petit chez-nous. En photos, bien sûr !

-          Ding dong ! Ah non… Pas de sonnettes en NZ… Toc toc toc !
-          Oh, ce sont nos lecteurs !
Bonjour ! Bonsoir ! Comment allez-vous ? Entrez donc ! Retirez vos chaussures, s’il vous plait, le sol en moquette retient vite la saleté. Vous pouvez accrocher votre veste au porte-manteau sur la porte là-bas.
-          Oh, vous avez beaucoup de place, ici ! Rien que le salon fait presque la taille de l’appartement que vous aviez à Namur !
-          Ah oui, c’est assez confortable de pouvoir disperser les meubles sur une surface plus grande ! On se sent quand même plus libres.


-          Voilà donc notre salon, avec un fauteuil hyper confortable, la bibliothèque tout près, le bureau en L sur lequel est posée la TV face au fauteuil, les ordinateurs derrière elle, avec une zone de travail sur l’autre côté. On peut voir aussi la table à puzzle près du passage vers la cuisine et l’autre table pour les jeux, qu’on peut replier lorsqu’on n’en a pas besoin.
-          Deux tables pliantes ! Vachement pratique ! C’est quand même ingénieux la façon dont vous avez utilisé le bureau, il occupe très bien l’espace. Oh ! Vous avez un beau sapin de Noël !
-          Merci ! un peu frêle mais il fait bien son boulot.


-          On est passés par le couloir mais il n’y a pas grand-chose d’intéressant, seulement le meuble à draps de lit… Voici notre chambre, juste à droite. Elle n’est pas encore assez meublée, on y travaille. Il faut encore qu’on trouve quelques cadres pour la décorer. Le lit est bas, ça évite que les bouteilles d’eau roulent en dessous. Il y a des planches en bois à la place des lattes, c’est assez confortable. Là, c’est la table à replier le linge.
-          Une table à replier le linge ! Nous n’y avions jamais pensé. Quelle bonne idée !


-          Toujours à droite, un peu plus loin, c’est votre chambre. Quand vous viendrez nous rendre visite, c’est là que vous dormirez. Ce sont deux lits simples, celui du dessous est sur roulettes pour le sortir uniquement quand on en a besoin. Ça permet de recevoir deux personnes en même temps sans que ça les dérange s’il ne s’agit pas d’un couple. La déco reste aussi encore à faire. Flippy vous souhaitera la bienvenue et il ne vous gênera pas : il est muet.
-          C’est vrai que c’est mieux qu’un lit double où on doit se serrer la nuit… Pas toujours confortable ! Nous voyons que vous avez aussi prévu un bureau, c’est super !

-          En sortant de cette pièce, juste à droite et en face de la porte du salon, c’est la petite pièce qu’il est plus intéressant de savoir où elle se trouve que de la voir.
-          Les toilettes, donc ?
-          Bien vu !


-          Ici, en face de la chambre d’amis, la salle de bain. Voilà, c’est une salle de bain basique avec une douche au lieu d’une baignoire, les machines pour l’entretien du linge…
-          Vivement que nous venions vous rendre visite pour pouvoir utiliser votre douche !
-          Je ne vous contredis pas ! Par contre, il faut éviter de prendre de l’eau chaude quand quelqu’un y est...
-          Mais ça, ça ne change pas de Namur…
-          C’est vrai.
           Voilà, le tour de la maison a été fait, la porte qui est là donne sur la cuisine…
-          Mais nous n’avons pas encore vu la cuisine !
-          Ah bon ??
-          Si, mais elle était encore sale, avec tellement plein de sachets partout qu’on aurait pu faire une « plastic bag party » !
-          Oh, ben allons-y, alors !


-          Voilà notre cuisine, sans hotte pour cause de vieux propriétaire fainéant. Par contre, on a le grill, le grille-pain, le micro-ondes, la bouilloire… Avec cette belle table et toutes nos assiettes volontairement dépareillées, on peut avoir quatre invités en même temps pour le souper ! Voire plus en se serrant un peu…
-          Nous allions le dire, avec toute la place que vous avez, vous pouvez inviter au moins quinze personnes en même temps !
-          Oh, vous savez, je pense qu’on était à peu près ça à notre pendaison de crémaillère, peut-être même un peu plus…
-          Ça devait être chouette ! Dommage que nous n’ayons pas pu y participer…

vendredi 13 décembre 2013

Pendant ce temps...

Chers fidèles lecteurs,

Notre prochain article n'étant pas encore prêt, nous vous invitons à patienter avec cet intermède musical.


mardi 3 décembre 2013

Les squatteurs de canapé

Nos essais d'écriture en persan. Y'a une écriture plus
artistique que l'autre, j'dis ça, j'dis rien.
En une semaine, j’ai appris que Denver se trouve dans le Colorado, qu’il y a des chameaux dans les déserts australiens, qu’il y a des fermes à fromages en Israël, que le chocolat slovène est franchement bon, que mon nom en persan n’est qu’un amas de barres et de points (Thomas, lui, a droit à de belles boucles !) et que la nourriture polonaise est consistante.
 
Tout ça grâce à un superbe projet qui n’aurait jamais pu naître sans la magie d’Internet : Couchsurfing.

Le principe ? C’est simple, il suffit d’avoir un canapé suffisamment grand, voire un matelas ou même un lit inutilisé. On s’inscrit, on parle un peu de soi sur le profil et on indique que l’on peut héberger des voyageurs ainsi que les règles des la maison. Puis, on attend d’être noyé dans les demandes. En tout cas, à Christchurch, c’est comme ça car le pays est très populaire pour ses « Working holidays ».

Chaque invité pointe 
son pays sur une carte et 
laisse un commentaire.
Parfois, des gens demandent juste pour loger mais se voient souvent refusés car non, ce n’est pas un hôtel gratuit. Le but premier du projet est la rencontre de l’autre et la confrontation des cultures. D’ailleurs, une section du profil est dédiée à ce que vous pouvez apprendre aux autres ou ce que vous seriez intéressé d’apprendre. Tout ça pour dire qu’il est impossible de refuser quelqu’un qui, dans sa demande, insiste sur le fait qu’il/elle est intéressé(e) par les jeux de société et adore les glaces !

Tout cela signifie qu’il faut prendre le temps de discuter un peu, faire un tour dans la ville, partager un repas, faire des activités ensemble. Pas tout le temps non plus, les invités sont généralement autonomes et apprécient avoir du temps pour eux. Et parfois, on n’a juste pas envie de sortir de chez soi, alors on fait une croix sur la carte aux endroits à voir absolument.

Vous ne devez donc pas nécessairement faire tout pour l’invité ! Tout le monde n’a pas le temps de passer une journée à jouer le guide touristique et tout le monde ne peut pas se permettre d’offrir la pension complète à ses invités. On n’est pas non plus obligés d’accepter des gens qui trimballent leur chat partout, ni ceux qui voyagent avec cinq potes. Chaque hôte est différent !

On fait Koukou, les p'tits gars !
Chez nous, le deal, c’est la cuisine ! On cuisine un jour, tu cuisines le lendemain. Ou l’inverse. Si possible un plat typique de ton pays. Et c’est ainsi qu’on s’est retrouvés à manger notamment du « koukou », une sorte d’omelette iranienne, version végétarienne. Les meilleurs Couchsurfeurs nous offrent des barres de chocolat ou nous interdisent de faire la vaisselle.

Certains visiteurs viennent vivre en Nouvelle-Zélande pour un temps défini, d’autres voyagent à travers le pays. Nous pouvons aider ceux de la première catégorie à partir de notre expérience personnelle tandis que ceux de la deuxième catégorie nous donnent des tuyaux sur les endroits à visiter qui ne se trouvent pas loin.

Et voilà, maintenant que nous avons une maison assez grande, nous pouvons voyager en restant chez nous ! En douze jours, nous avons hébergé huit personnes de sept cultures différentes (dont un confrère belge) et partagé de super moments avec des gens qui auraient pu être nos amis… s’ils avaient vécu plus près. Nous n’avons cuisiné que six fois et j’ai visité la ville au moins trois fois.

Voilà, c’était l’article non-sponsorisé-instant-pub gratuit ! Juste pour partager ce qu’on vit ici et, peut-être, donner envie à certains de participer.