lundi 23 décembre 2013

Sept choses étonnantes à Christchurch, Nouvelle-Zélande

Il parait qu'écrire un article en dix points avec un titre accrocheur marche mieux qu'écrire normalement. Mais en réalité, on s'en fiche : cet article certes méthodique, bref et vite lu n'a d'autre vocation que de vous exposer des faits qui nous ont fait tiquer.

1. Les transports en commun

Le service de bus, qui s'appelle en toute logique "Métro", permet à tout un chacun de se déplacer sans effort avec un vélo. En effet, chaque véhicule de leur flotte est équipé d'un porte-vélo à l'avant. Reste à comprendre comment les conducteurs ne sont pas gênés par la présence des deux-roues dans leur champ de vision. Oh, et puis, les conducteurs sont très serviables et tous les passagers dit "merci" en sortant du bus.

2. Le chant des oiseaux

En octobre, alors que le printemps se lève, les oiseaux se mettent à chanter le matin, parfois très tôt, devançant ainsi notre réveil électronique. Comme les oiseaux d'ici parlent anglais, sont d'espèces différentes, leurs cris ou leur chant, c'est selon, est également différent ce que à quoi nous étions habitués en Belgique. Croyez-moi, les premiers jours, c'est perturbant.

3. Les recommandations anti-cancer de la peau

Alors que, chez nous, on évite le soleil en plein été entre midi et 2h, ici, les autorités locales recommandent d'éviter de s'exposer aux rayons de notre bien-aimé astre solaire entre... 10h et 16h ! Et ce, dès le printemps. En été, évidemment, la fuite dure encore plus longtemps. Pourquoi ? La couche d'ozone surplombant le ciel néozélandais n'étant pas très fournie, les rayons UV, les dangereux rayons UV, les mêmes que ceux auxquels vous vous exposez en faisant du solarium, sont beaucoup moins filtrés. Résultats : une brulure au deuxième degré possible en moins de deux heures et un taux de cancers de la peau élevé dans le pays.

4. Les sociétés "kiwi owned"

Les sociétés locales sont fières d'être néozélandaises et n'hésitent pas à le clamer haut et fort, quitte à laisser flotter un drapeau patriotique sur le toit de leurs bâtiments. Ainsi, il n'est pas rare de lire "100% kiwi owned and operated" en des endroits aussi divers que des enseignes, des camions de transport, des offres d'emploi, des emballages de produits divers, des publicités, des publicités, des publicités... Quelque chose me laisse penser qu'ici, les grosses multinationales ne sont pas les bienvenues...

La preuve par le site Internet d'un supermarché local, regardez donc le titre de la page.

5. Les sports

Dans notre petit pays fraichement qualifié pour la Coupe du Monde, le football est un des sports les plus populaires. Tout le monde a également dans son cercle d’amis plus ou moins proche (ou votre famille si vous n’avez pas d’amis) quelqu’un qui regarde ou pratique le tennis. Le cyclisme a aussi sa place… Parlons maintenant de la Nouvelle-Zélande, où il est commun de jouer au rugby, au cricket (sorte de baseball) et de suivre des courses de voiliers et des matchs de hockey sur gazon… Voilà, pas besoin de plus d’exemples, vous avez compris.
Attention aux coups de soleil !
 
Kia tūpato i te tīkākā.

6. La population

C'est lorsqu'on est surpris en voyant une personne aux caractéristiques "inhabituelles" qu'on se rend compte que son appartenance ethnique ou culturelle est peu représentée dans la région. Ainsi, alors qu'il est normal de croiser de nombreux Asiatiques dans les rues de Christchurch, il est surprenant d'entendre le prénom "Mohammed". C'est aussi lorsqu'on croise un Africain qu'on se rend compte qu'on n'en voit presque pas. De même, il semblerait que les Métalleux, Punks, Gothiques et les personnes marginales évitent de se montrer en tant que tels dans les rues.

7. Le maori

Tant qu'on parle de population, informons nos chers lecteurs que les Maoris, peuple d'Indonésie ayant colonisé la Nouvelle-Zélande avant les Anglais, représentent 10 à 15% de la population et sont bien intégrés à la société. Dès lors, il n'est pas rare de voir une traduction en Maori sur toutes les choses qui représentent la Nouvelle-Zélande, à commencer par le nom du pays : Aotearoa. Les bâtiments publics font partie de ces choses qui ont généralement aussi un nom en maori. Cependnat, très peu de personnes parlent ou même comprennent cette langue, pourtant apprise à l'école.

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