samedi 5 octobre 2013

Une bibliothèque digne de ce nom

Avertissement : La rédaction vous présente ses excuses en ce qui concerne le chamboulement d'ordre chronologique lié à la parution de cet article ; cela est dû à des photos manquantes. Nous nous voyons dans l'obligation d'utiliser celles dont nous disposons en raison de l'interdiction de photographier le lieu dont il est question dans cet article.

Notre troisième weekend dans ce beau pays devait être consacré à explorer les environs au nord de la ville et ainsi visiter une réserve naturelle ou, en tout cas, une zone verte sur la carte. Cependant, le temps étant on ne peut plus belge – quelle ironie ! – et que je n’avais toujours pas de nouveau manteau, il a fallu qu’on révise nos plans.

Ainsi, nous avons décidé de :
- Passer à la banque pour enfin m’ouvrir ce fichu compte grâce à la carte de fidélité du supermarché que j’ai reçue par la poste, ce qui prouve mon adresse ;
- Faire un arrêt shopping à St Vincent de Paul et à l’Armée du salut pour renflouer notre garde-robe (construite à-même la maison, rappelons-le) ;
- Aller à la bibliothèque se faire une carte d’adhérent ;
- Flâner le reste du temps au supermarché et profiter de la promotion sur les boites Sistema (Tupperware version NZ, vachement étanches et totalement fiables… C’était l’instant pub.)

Intéressons-nous à l’étape la plus intéressante : la bibliothèque de Papanui. Et quelle bibliothèque ! Ouvrez bien grand vos écoutilles, et oubliez toutes vos représentations de bibliothèques, c’est de la gnognotte comparées à celle-ci !

La bibliothèque du (pas de) quartier de Papanui
(gravement à la santé),une des 19 de la ville.
Alors que, l’air hagard, nous sillonnons un des dix-neuf bâtiments bibliothécaires de la ville en cherchant à qui s’adresser, une employée nous demande ce qu’elle peut faire pour nous. Nous lui expliquons que nous voudrions nous inscrire et obtenir une carte au trésor ou de bibliothèque. Elle hèle sa collègue, originaire de Malaisie, et nous invite à nous asseoir.
Avec toute l'amabilité et la souriance du monde, la gentille Asiatique nous demande notre passeport, une preuve d’adresse – la lettre avec la carte de fidélité du supermarché suffit – ainsi que de compléter un document avec, notamment, l’adresse d’un ami à qui ils pourraient s’adresser si nous ne répondons pas après avoir oublié de rendre un livre. L’amie en question ayant la même adresse que nous, la dame nous explique que nous ne pourrons emprunter chaque que 2 livres à la fois au lieu de 30. Trente, vous avez bien lu, palsambleu !! Et tout ça sans débourser un denier. Elle nous demande d’entrer un code PIN dans l’ordinateur, ce qui nous permettra, combiné à notre numéro de membre, d’accéder à notre espace en ligne.

C'est qui qui va nous faire de délicieux
macarons ?
Intrépide, elle insrit nos noms sur nos cartes de membres et nous annonce qu’on peut dès lors utiliser les ordinateurs de la bibliothèque, emprunter des livres gratuitement, CDs et DVDs pour pas grand-chose, etc. Elle demande ensuite si on veut qu’elle nous montre le site… Un site de bibli est un site de bibli, mais bon, ma foi ! Pourquoi pas ? Elle commence donc à nous expliquer tous les services disponibles : consulter le catalogue, demander de transférer un livre d’une bibliothèque à l’autre, réserver un livre, télécharger des audio-livres, télécharger des livres en pdf, télécharger de la musique… Et nous ne vous parlons pas des journaux et magazines issus du monde entier disponibles gratuitement sur le site !

Les yeux émerveillés d’émerveillement, nous naviguons parmi les rayons de la bibliothèque, Laetitia au gré de ses pas et Thomas à la recherche d’un livre de Stephen King. Malheureusement, les dix-neuf exemplaires – vous avez bien suivi, un par bibliothèque – ont tous été pillés, comprenez qu'ils sont actuellement en cours d'emprunt. Par contre l’autre gourmande a trouvé un intéressant livre de recettes de pâtisseries de la maison Ladurée de Paris. Allez, on l’embarque, même si on n’a pas le matériel pour faire des macarons !

Faites votre choix, matelot, et quittez ce navire !
Nous nous dirigeons donc vers l’un des comptoirs automatiques pour enregistrer l’emprunt. Parmi la vingtaine de langues proposées pour la transaction, Thomas sélectionne évidemment le « Pirate ». Je scanne ma carte de bibliothèque puis il reconnaît le livre automatiquement… Euh… Il est toujours dans ma main, j’ai rien scanné volontairement du tout… !! Un V vert apparaît à l’écran, à côté de la référence du livre, ce qui signifie que que je peux « mettre les voiles ». On a recommencé juste après, parce qu’il me manquait le ticket, pour lequel il fallait cliquer sur une autre icône. Notre odyssée terminée, nous pouvons emporter notre butin. Voilà moussaillons, ici se termine cette histoire, mais restez vigilants, car la légende raconte que sur l'île du long nuage blanc, chaque jour apporte son lot d'aventure !

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