Avertissement : La rédaction vous présente ses excuses en ce qui concerne le chamboulement d'ordre chronologique lié à la parution de cet article ; cela est dû à des photos manquantes. Nous nous voyons dans l'obligation d'utiliser celles dont nous disposons en raison de l'interdiction de photographier le lieu dont il est question dans cet article.
Notre
troisième weekend dans ce beau pays devait être consacré à explorer les
environs au nord de la ville et ainsi visiter une réserve naturelle ou, en tout
cas, une zone verte sur la carte. Cependant, le temps étant on ne peut plus
belge – quelle ironie ! – et que je n’avais toujours pas de nouveau
manteau, il a fallu qu’on révise nos plans.
Ainsi, nous
avons décidé de :
- Passer
à la banque pour enfin m’ouvrir ce fichu compte grâce à la carte de fidélité du
supermarché que j’ai reçue par la poste, ce qui prouve mon adresse ;
- Faire un arrêt shopping
à St Vincent de Paul et à l’Armée du salut pour renflouer notre garde-robe
(construite à-même la maison, rappelons-le) ;
- Aller
à la bibliothèque se faire une carte d’adhérent ;
- Flâner
le reste du temps au supermarché et profiter de la promotion sur les boites Sistema (Tupperware version NZ, vachement étanches et totalement fiables…
C’était l’instant pub.)
Intéressons-nous
à l’étape la plus intéressante : la bibliothèque de Papanui. Et quelle
bibliothèque ! Ouvrez bien grand vos écoutilles, et oubliez toutes vos représentations de bibliothèques, c’est
de la gnognotte comparées à celle-ci !
La bibliothèque du (pas de) quartier de Papanui (gravement à la santé),une des 19 de la ville. |
Avec toute l'amabilité et la souriance du monde, la gentille Asiatique nous
demande notre passeport, une preuve d’adresse – la lettre avec la carte de fidélité du
supermarché suffit – ainsi que de compléter un document avec, notamment,
l’adresse d’un ami à qui ils pourraient s’adresser si nous ne répondons pas
après avoir oublié de rendre un livre. L’amie en question ayant la même adresse
que nous, la dame nous explique que nous ne pourrons emprunter chaque que 2 livres à la fois au lieu
de 30. Trente, vous avez bien lu, palsambleu !! Et tout ça sans débourser un denier. Elle nous demande d’entrer un code
PIN dans l’ordinateur, ce qui nous permettra, combiné à notre numéro de membre,
d’accéder à notre espace en ligne.
C'est qui qui va nous faire de délicieux macarons ? |
Les yeux
émerveillés d’émerveillement, nous naviguons parmi les rayons de la bibliothèque,
Laetitia au gré de ses pas et Thomas à la recherche d’un livre de Stephen King.
Malheureusement, les dix-neuf exemplaires – vous avez bien suivi, un par
bibliothèque – ont tous été pillés, comprenez qu'ils sont actuellement en cours d'emprunt. Par contre l’autre gourmande
a trouvé un intéressant livre de recettes de pâtisseries de la maison Ladurée
de Paris. Allez, on l’embarque, même si on n’a pas le matériel pour faire
des macarons !
Faites votre choix, matelot, et quittez ce navire ! |
Nous nous
dirigeons donc vers l’un des comptoirs automatiques pour enregistrer l’emprunt.
Parmi la vingtaine de langues proposées pour la transaction, Thomas sélectionne
évidemment le « Pirate ». Je scanne ma carte de bibliothèque puis il
reconnaît le livre automatiquement… Euh… Il est toujours dans ma main, j’ai
rien scanné volontairement du tout… !! Un V vert apparaît à l’écran, à
côté de la référence du livre, ce qui signifie que que je peux « mettre les
voiles ». On a recommencé juste après, parce qu’il me manquait le ticket,
pour lequel il fallait cliquer sur une autre icône. Notre odyssée terminée, nous pouvons emporter notre butin. Voilà moussaillons, ici se termine cette histoire, mais restez vigilants, car la légende raconte que sur l'île du long nuage blanc, chaque jour apporte son lot d'aventure !
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