jeudi 31 octobre 2013

Notre maison à St Albans

Maintenant que nous disposons de notre maison, nous pouvons vous expliquer comment cela s’est produit. Et vous aurez même droit à plusieurs articles à ce sujet, étant donné l’état dans lequel elle est pour le moment…

Un certain dimanche de la mi-octobre, en parcourant les sites immobiliers comme à mon habitude, voilà qu’une annonce intéressante  – comme beaucoup d’autres avant, en fait – se présente. Une maison à deux chambres doubles située dans le quartier de Merivale, plus proche de la ville, et la moins chère que j’aie vue jusque là. Quelques photos qui semblent prises de l’extérieur ( !? ) nous indiquent que la maison semble correcte. Aucun commentaire utile. On peut remarquer que l’annonceur n’est pas une agence mais un particulier. Chouette, pas de frais à l’entrée !

Thomas téléphone et le propriétaire nous indique que la visite de la maison se fait le jour-même à 15h. Dans ce genre de cas, il faut s’adapter. Heureusement, pas de grande excursion prévue ce jour-là.

On a un petit jardin pour faire notre barbec'
de Noël !
Nous arrivons devant la maison, où cinq ou six personnes attendaient déjà, et le propriétaire nous dit qu’il faut attendre un peu parce que @ù^$µ£ (avec son accent, il est parfois difficile de comprendre ce qu’il dit). Puis il annonce qu’il est l’heure, et il nous demande, seulement à Thomas et à moi, de venir avec lui. Euh… ? OK… En parcourant les vingt mètres de l’allée, il nous explique que la locataire a un chien alors qu’il était indiqué dans le contrat que les animaux n’étaient pas admis. Il frappe à la porte… attend… attend encore… nous montre le jardin… attend… Cinq longues minutes plus tard et d’humeur apocalyptique, elle daigne enfin ouvrir pour nous jeter à la figure une série de mots qui, liés en phrases, signifient que personne n’entrerait chez elle et qu’on ferait bien de quitter vite le jardin. Première fois qu’on voit ça. En fait, on servait de témoins, il savait certainement qu’il allait y avoir un problème…

Nous revenons donc vers ces autres personnes qui attendent vaillamment et le propriétaire, après avoir pris les coordonnées de tout le monde, nous renvoie tous tristement en disant qu’on arrangerait une autre visite. Alors que nous sommes sur le point d’enfourcher nos vélos, je me dis qu’il faudrait peut-être demander s’il faut fournir des documents particuliers. Comme nous venons d’ailleurs, des recherches auprès de la police ou des banques ne donneraient aucun résultat… Nous revenons donc vers le vieux monsieur (vous vous imaginiez un propriétaire de 40 ans ?? Rajoutez au moins 20 ou 30 ans.) et posons nos questions. S’ensuit une discussion où il nous demande quel travail nous exerçons et oh ! justement ! son fils est chimiste aussi ! Et hop ! on marque des points.

La présence de rideaux a été temporairement
suspendue pour cause de dégueulasseté.
Quelle surprise, le lendemain vers 17h, lorsqu’il nous appelle pour nous donner rendez-vous deux heures plus tard chez lui, sur les hauteurs de la ville, pour les papiers. Quels papiers ? On a la maison alors ? Déjà ? Mais… on ne l’a pas visitée… ! Après avoir pu s’arranger - on vous passe les péripéties stressantes - une amie nous emmène et nous donne son avis. Une liste de questions plus tard, nous voilà en train de visiter la maison voisine (il y en a 4 identiques au même endroit) et puis de signer le contrat en indiquant que nous entrerions le 28 octobre, soit deux semaines plus tard. Nous avons la possibilité de changer le mode de chauffage de la maison – comprendre « du salon » – en faveur d’une « heatpump » pour 10$ de plus par semaine. Selon notre amie, ça valait la peine et on économiserait de l’énergie, donc c’est vendu ! Nous apprendrons par la suite qu’il s’agit en réalité d’un climatiseur : nous avons donc l’air conditionné dans notre habitation.

Ce doit être la dixième ou onzième maison que nous avons visitée. Finalement, deux mois pour trouver un logement dans les circonstances actuelles, une maison si peu chère et correcte, dans un quartier calme près de la ville, c’est un exploit.

Le prochain épisode sera moins joyeux.

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