Affichage des articles dont le libellé est Festival. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Festival. Afficher tous les articles

jeudi 19 juin 2014

Le Chinese Lantern Festival

Petit retour sur les bancs de l’école, au cours de calcul, avec le problème suivant.
La population Chinoise est la communauté asiatique la plus représentée en Nouvelle-Zélande avec 170 000 individus. Sachant que la ville de Christchurch compte environ 350 000 habitants et que la population asiatique représente 9% de cette masse humaine, environ combien d’habitants de Christchurch sont originaires de Chine ?
Question bonus : quelles sont les probabilités qu’un festival y soit organisé pour le nouvel an chinois ?

C’est donc bien de ça que nous allons vous parler avec quelques mois de retard : le Chinese Lantern Festival qui a eu lieu… le 22 février.

Le calendrier chinois a été établi plus de 2600 ans avant la naissance de notre cher Jésus. Si la date n’est pas très précise, c’est parce qu’il existe en réalité plusieurs versions de l’histoire ainsi que des sites plus appropriés que ce blog pour approfondir la question. Ce qu’il faut retenir, c’est surtout que cette fête très importante qu’est le Nouvel An Chinois a plongé 2014 dans l’année 4711, placée sous le signe du Cheval.

C’est donc l’occasion idéale de rendre hommage en un weekend aux traditions chinoises qui durent habituellement une semaine, ainsi qu’à l’art remarquable qu’est la réalisation de lanternes.

Nous voilà donc embarqués à vélo en début de soirée pour parcourir les deux kilomètres qui nous séparent de l’immense Hagley Park, où se tient la manifestation. L’après-midi était principalement destiné à un public familial avec diverses animations musicales et stands dont certains particulièrement conçus pour les enfants. Beaucoup n’ont pas hésité à emmener leur pique-nique pour passer un moment décontracté sous le soleil estival.
Nous sommes arrivés à l’instant-charnière où les parents se disent qu’il est peut-être temps de rentrer pour mettre le petit Jack au lit et donner à manger à Kitty (noms les plus populaires pour respectivement un petit garçon et un chat), et décident donc de s’en aller pendant que les visiteurs du soir arrivent. Cela n’empêche pourtant pas de nombreuses demi-portions de traîner devant les superbes lanternes exposées dans le parc, et ainsi gâcher les photos de quelques touristes qui doivent déjà attendre que les poussettes passent avant de déclencher leur appareil photographique.

Alors que beaucoup plus de monde que ce qu’on aurait imaginé formait un interminable tapis au sol en face de la scène, nous nous faufilons pour jeter un coup d’œil curieux aux tonnelles qui jonchaient le festival, dont la plupart avaient pour activité principale de vendre de la nourriture tandis que d’autres vendaient des objets divers (dont des lanternes, quelle surprise !) et quelques-uns proposaient des animations, mais ceux-là fermaient pendant que la proportion d’enfants présents au festival diminuait vertigineusement. Le plus intéressant que nous ayons pu voir était une exposition de longues toiles peintes par des écoles pour représenter l'alliance entre la Nouvelle-Zélande et la Chine dans l'année du Cheval. Et puis aussi, nous avons appris que les personnes nées sous le signe du Lapin sont gâcieuses, gentilles et calmes tandis que celles liées au Dragon sont aristocratiques, directes et égoïstes. Devinez qui est quoi... 
Pour clôturer le tout, on a même eu droit à un bref spectacle de dragons traditionnels qui se baladaient dans le parc ainsi qu’à un concert de métal chinois. Ils n’ont définitivement pas la même notion de « métal » que nous…

Finalement, rien d'incontournable, mais c'était quand même sympa de se promener et admirer ces lanternes.

Et maintenant, place aux photos !




Au fait, la réponse est environ 15 000. Bah oui, tous les Asiatiques ne sont pas Chinois ;)

jeudi 17 avril 2014

Projet perso : Oasis présenté à LudiNord

On peut pas dire que le 1er
proto avait de la gueule.
J’ai parlé à beaucoup d’entre vous du jeu que j’ai créé ainsi que du festival LudiNord auquel il allait être présenté fin mars pour un concours de création. Mais voilà, je ne sais plus qui parmi vous m’a fait promettre de lui donner des nouvelles, alors autant profiter de ce blog pour le faire publiquement et ainsi satisfaire toutes les personnes concernées et/ou curieuses.

D’abord, petit retour historique.

Pour ceux qui ne seraient pas au courant, le projet est né dans la salle des profs d’une école bruxelloise lors d’un stage en mars 2012. En train de réfléchir à une alternative pour le plateau d’un autre jeu, depuis lors en pause, j’ai créé les tuiles d’Oasis – nom temporaire depuis deux ans – et l’idée de la mécanique de base ainsi que le thème me sont venus spontanément à partir de là. Oui, je sais qu’à la place, j’aurais dû mettre à jour la paperasse du stage, mais vous comprenez, c’était moins amusant.

Version un peu plus chaleureuse et avancée.
J’ai commencé à travailler sur le matériel et, en deux semaines, il était possible de tester pour la première fois un prototype qui ne présentait aucune ombre de tentative d’équilibrage : le but était juste de tester l’idée pour voir si elle valait la peine. A l’époque, il y avait plus de 100 cartes et une cinquantaine de tuiles dont les flèches étaient relativement aléatoires. Aléatoire, voilà ce qui représente bien l’impression qu’on avait à cette époque. Mais le cœur du jeu, le déplacement de gouttes d’eau en réactions en chaine, était une bonne idée. Le thème et les actions aussi, il fallait simplement y mettre une quantité incroyable d’ordre. La recette ne dit pas combien.

Après avoir été d’abord testé avec les amis et modifié de nombreuses fois, avoir vu des dizaines d’idées de règles testées, acceptées (parfois temporairement) et rejetées, après avoir détruit le cerveau de sa créatrice et de ses amis lors de la mise au point du système de débordement, avoir été présenté aux festivals En Jeux, Trolls & Légendes, Paris est Ludique et Brussels Game Festival et avoir épuisé les suggestions des joueurs, le jeu était prêt à recevoir la critique professionnelle et rencontrer des éditeurs à LudiNord. Il n’a alors plus que 54 cartes, dont seulement 5 types différents, et 31 tuiles.

Proto pré-LudiNord.
Mais quand on habite à l’autre bout de la planète, ça ne se passe pas si facilement. Thierry, un ami qui s’était déjà beaucoup impliqué dans l’évolution du prototype, s’est porté volontaire pour être nommé officiellement co-auteur et faire la démonstration du jeu pendant tout un week-end avec sa dévouée compagne Catherine. Il s’agissait non seulement d’être disponible et sur-sollicité pendant un weekend, mais aussi de bricoler plusieurs prototypes et organiser des tests pour être au top. Je tiens à les remercier une fois de plus au passage : c’est bien la première fois de ma vie que je dois admettre qu’une tâche que je confie est mieux faite que si je l’avais faite moi-même.

Et comment ça s’est passé, donc ?

Entre 50 et 60 personnes ont testé le prototype, ce qui porte le nombre total de testeurs (supposés différents) à environ... 350 ! Le jeu semble globalement plaire même si les avis semblent partagés radicalement entre ceux qui accrochent tout à fait et ceux qui n’accrochent pas du tout. La plupart s'accordent à dire que le concept "a quelque chose", ce qui est pour le moins encourageant. Pour sa part, le design réalisé de mes propres mains sur inspiration de Yuri (que je salue et remercie au passage) a fait l’unanimité. Plusieurs éditeurs ainsi qu’un agent d’auteur ont accepté de nous prêter un peu de leur temps et de leur expertise pour mettre en avant de nouvelles imperfections du jeu, qui n’est pas encore prêt pour qu’on envisage son édition.


Une carte du proto
présenté à LudiNord.
Comme nous le savions déjà, le jeu est à la fois « trop familial » et « trop stratégique ». Il nous faut donc simplifier au maximum les règles pour que ce soit réellement accessible pour un public familial tout en diminuant le facteur « chance » pour satisfaire au mieux possible les joueurs plus expérimentés en leur donnant plus d’impact sur le jeu et ainsi assouvir leur désir de se sentir puissant. Accélérer le rythme de la partie et renforcer le thème font aussi partie des requis. Je devrais appeler Tintin, il trouve toujours les solutions à tout.

Nous voilà donc à échanger des e-mails, Thierry et moi, et voilà que je te réponds en rose à ta réponse en bleu à ma réponse en orange et ainsi de suite, tout en impliquant nos partenaires respectifs (on ne partage pas ces choses-là) qui s’avèrent être de très bons testeurs avec de très bonnes idées. La liste des nouvelles règles à tester contient pas moins de trente éléments, plus ou moins combinables, à valider comme une réponse à Qui veut gagner des millions ou jeter comme une vieille chaussette pourrie. Des heures de jeu en perspective pour tester les différentes variantes avant de passer à la neuvième version des règles. A l'heure qu'il est, nous en avons déjà retenu quelques modifications.


LudiNord

Quant au festival lui-même, Thierry serait mieux placé que moi pour en parler, mais tentons quand même quelques lignes parce qu'après tout, c'est pas son blog (na !).


Page Facebook ici.
Comme à tous les festivals, on rencontre beaucoup de gens, on discute, on n’a pas le temps de tester les autres protos, et on reconnaît de loin quelques personnalités fortes du monde ludique francophone. Mon avocat m’interdit de citer ici qui que ce soit.

Comme à tous les festivals de jeux de société, l’équipe de gentils, adorables et éternellement dévoués organisateurs et bénévole était super sympa et disponible pour toute question ou demande, aussi saugrenue soit-elle… Non, mais vous imaginez quoi, là ? Il parait que les chiffres, ça impressionne, alors en voilà un : l’armée de T-shirts jaunes (couleur du festival, on se demande d’ailleurs pourquoi le logo est rouge) comptait plus de 150 soldats au service des exposants et visiteurs. Bon, pas tous en même temps, je suppose.

Ce qui est particulièrement remarquable, dans tout ça, c’est l’organisation impeccable, fournissant des espaces plus calmes où se poser pour manger et la nourriture qui va avec, mais aussi des bons plans logement et transport, particulièrement pour les créateurs. Ils envoient des e-mails clairs avec des instructions claires qui ne peuvent provoquer qu’un sur-réjouissement de déjà y être… qui se transforme très vite en une profonde déception de ne pas pouvoir y participer personnellement. Evidemment, ça donne une Laetitia plus énergétique qu’une barre de céréales pendant tout un weekend à tourner en rond chez elle, malgré les amis venus justement pour jouer.

J'ai engagé des espions pour photographier
discrètement la table d'Oasis.
Bref, je conseille vivement à quiconque en a l’occasion de se rendre à LudiNord pour passer un agréable weekend à jouer, tester des jeux en cours de développement, donner son avis, acheter quelques perles ludiques et rencontrer des gens sympa. Même si vous n’êtes pas des joueurs invertébrés invétérés ! Dans ce cas, vous trouverez toujours quelqu’un qui vous initiera à l’un ou l’autre jeu pas trop compliqué, avec le sourire en prime.


Et la suite ?

Pour nous, on compte bien faire d’autres festivals par la suite, si possible pas trop loin de la Belgique (probablement un retour à PeL, au BGF et à En Jeux !), mais la priorité est de déterminer les nouvelles règles du jeu. On envisagera alors éventuellement une collaboration avec Forgenext, une agence ludique, pour fignoler ce qui j’espère seront les derniers réglages du jeu avant d’entamer de nouvelles démarches vers des éditeurs - mais il ne sera pas "fini" pour autant.


En tout cas, n'hésitez pas à surveiller le site de LudiNord (lien sur le logo), à l'affût des dates 2015 !






lundi 27 janvier 2014

Le World Buskers Festival

Une fresque en papier collant.
Le festival Namur en Mai n’est certainement pas inconnu de la majorité d’entre vous. Pour ceux qui n’habitent pas la région et qui n’ont jamais fait le déplacement, il s’agit d’une ambiance foraine et festive qui accapare la ville entière pendant un long weekend (qui s’est paradoxalement souvent tenu en juin ces dernières années), le temps pour les artistes de rue d’attirer, emporter, amuser, émerveiller, divertir le public. Les rues piétonnes sont envahies de diseurs de bonne aventure, de prestidigitateurs, d’acrobates, de marionnettistes et d’artistes en tous genres – et aussi de stands de vente divers et d’un monde de fou. Le souci ? Quand, au détour d’une rue, on trouve un attroupement autour d’un fournisseur de divertissement, le plus souvent, on ne voit justement que la foule. Entre les gens qui restent debout, le plus près possible, les enfants portés sur les épaules et le manque de système sonore correct, impossible de capter la moindre once de spectacle. Alors on passe son chemin, espérant en vain tomber sur une autre occasion. Oui, mais il faut regarder l’horaire. Oui, mais il faut arriver à l’avance. Bah, je trouve que le plaisir de Namur en Mai est justement de se promener dans une ville spécialement décorée pour l’occasion et de se laisser surprendre.

Mais quel rapport avec la Nouvelle Zélande ??

J’y viens, j’y viens. *Voix grave, mystérieuse et énigmatique*

Chaque année, ils sont de retour. Chaque année, ils vous mettront la poudre aux yeux, les larmes au rire et le « Oh » à la bouche. Ils vous feront retenir votre souffle devant leurs périlleux exploits ou délier votre diaphragme sous leurs hilarantes blagues. Aujourd’hui encore, ils sont là. Au World Buskers Festival.

Elle est cool, hein, ma bande annonce ??

Bon, voilà, le mot est dit : World Buskers Festival. Kézako ? Zako qu’à Christchurch, à la mi-janvier et pendant dix jours, le parc et quelques autres endroits de la ville sont, à l’instar de Namur en Mai, le théâtre d’un rassemblement fantastique d’artistes de rue venus des quatre coins de la planète. Mais ici, c’est mieux ! Pourquoi ?

Vous n'avez pas pitié du bateau
du Capitaine Cook ?
Primo, ça a lieu principalement dans l’immense espace offert par le Hagley Park. Ça veut dire que même s’il y a énormément de monde, y’a encore plus de place que de gens. Pas besoin de se faufiler dans une foule dense en poussant n’importe qui pour parvenir à atteindre un lieu un quart d’heure trop tard.
Secondo, c’est bien organisé et prévu pour que ça reste agréable pour tout le monde : les spectacles on lieu sur des scènes un peu surélevées et la plupart des visiteurs amènent leur couverture, leurs mini chaises de camping, leurs énormes coussins ou autre et ils s’installent. La plupart des artistes incitent même les réfractaires du fond, ceux qui restent debout en se disant « je vais pas rester longtemps », à se rapprocher et s’installer eux aussi pour ne pas gêner la vue. Bon, il reste toujours les irréductibles énormes poussettes au milieu du bazar.
Tertio, les artistes se produisent chaque jour à des heures différentes, sur des scènes différentes. A l’aide d’un programme bien composé, il est possible de sélectionner ses favoris sur base d’une courte description et d’établir un horaire de manière à les voir tous ou presque – même ceux qui ne sont pas favoris.
Quarto, l’entrée est gratuite. La sortie, par contre, l’est moins. Chaque artiste a sa manière de présenter son speech, souvent avec humour et vers la fin du spectacle, expliquant qu’il vit de cette activité et qu’il a besoin de l’aide du public pour continuer à divertir celui-ci. C’est donc à chacun d’estimer la valeur de ce qu’il a vu, entendu, ressenti, et de faire un don « juste », ou bien de partir s’il pas aimé. Certains ajoutent même que si on n’a pas les moyens, un petit mot ou un « High 5 » à la fin du spectacle fait aussi plaisir en valorisant ce qu’ils font.

Et nous, là dedans ? Eh bien, nous en avons profité deux weekends de suite. La première fois, un peu au petit bonheur la chance : on arrive sur place, chope un programme et s’installe devant une scène. Puis, à la fin de la représentation, on se déplace et s’arrête ailleurs. La deuxième fois, on repère quelques artistes par le bouche-à-oreille et on se dit qu’on peut les choper là à telle heure.

La jonglerie est présente dans 90% des spectacles. La première fois, c’est chouette, fun, parfois impressionnant. Puis, après avoir vu cinq autres faire de même, avouons que ça perd un peu de son prestige à tel point qu’on se dit qu’avec un peu d’entrainement, on en serait capables aussi. Ce qui est probablement vrai, mais pas avec des couteaux enflammés.
Dans tous les spectacles, le public est invité à participer à l’aide de quelques volontaires désignés de manière plus ou moins créative et humoristique. Parfois pour faire les clampins sur scène, parfois pour assister techniquement un acrobate en servant de stabilisateur pour une structure branlante.

Des hommes à tout faire multi-fonctions.
Les Chipolatas sont les premiers à nous avoir séduits. Leur spectacle est fondé sur l’humour et la dérision, avec une bonne dose de compétences multiples qui leur permet d’utiliser de nombreux instruments de musique. Ces gars ont l’air de s’éclater sur scène et transmettent leur bonne humeur au public par quelques clowneries, certaines traditionnelles et d’autres plus originales. Ils nous viennent des UK et font pourtant peu de représentations en Europe. N’hésitez pas à les attraper si vous les voyez un jour passer par la Belgique.


L'attraction terrestre ? C'est quoi ça ?
Reuben Dotdotdot est tout aussi talentueux mais exerce dans un autre domaine. La description du fascicule nous annonce un artiste qui défie la gravité. Et on a vu un artiste qui fait carrément un doigt d’honneur à la gravité. Légèrement contorsionniste sur les bords, avec des muscles fiables malgré les apparences, cet Asiatique se tient à une barre verticale (maintenue en place par quatre inconnus venus du public) par les pieds, les mains, les bras, les jambes… mais un seul à la fois. Il semble souvent scotché à cette fine poutre… jusqu’à ce qu’il se laisse glisser et arrête sa tête à deux centimètres du sol.

Je vais encore vous parler brièvement du Circus No Problem, un couple d’Israéliens « acrobates de tradition familiale dont ils sont la première génération ». Leur finale rattrapait bien toutes les blagues pas toujours politiquement correctes qu’ils ont pu faire et, le plus impressionnant, ce sont les acrobaties en duo que le type fait avec sa fille de… trois ans ? Bon, voilà, je les trouvais bien mais pas géniaux, même si le gars qui a la même bague que moi a beaucoup aimé.

Allez, le dernier, un Kiwi de Christchurch nommé Mr Wizowski qui a mis son diplôme d’avocat de côté, bien rangé dans un tiroir, pour se consacrer au cirque. Il fait plutôt dans l’absurde, avec beaucoup d’humour, et c’était assez drôle.

Acrobatica. Je vous assure qu'au début du spectacle, ils avaient la classe.
Pour ceux que ça intéresse, nous avons aussi vu Meet Pete, Acrobatica, Zane & Degge (NZ’s Got Talent… ça dit tout), Cate Great et des quelques minutes de spectacle de quelques autres.

Donc voilà, comme on n'a pas pu se permettre de dépenser beaucoup, j’ai échangé quelques mots avec ceux que j’ai préférés pour les féliciter, les encourager et les remercier pour le divertissement. Ça fait toujours plaisir, non ? La prochaine fois, on essaiera de prévoir un budget pour ce festival.

Bon, qui vient nous rendre visite l’an prochain en janvier ?


PS : La régie me dit que je dois parler du festival de Chassepierre, qui ressemble plus au BWF et qui est beaucoup plus connu que Namur en mai. Je n'y suis jamais allée et ne le connais que de nom, mais je l'aurai au moins mentionné.