Dans le port d'Auckland, y'a pas d'marins qui chantent. |
Quand vous êtes envoyé à Auckland pour deux
jours de séminaire, quoi de plus naturel que de prolonger un peu son séjour
afin de découvrir ce que recèle la troisième ville la plus agréable à vivre du
monde ? Votre serviteur ayant vécu dans la numéro 2 (Zurich) et visité la
numéro 1 (Vienne), il avait toutes les
clés en main pour faire une comparaison en toute connaissance de cause, même si
un petit jour n’est évidemment pas suffisant pour se faire une idée précise
d’un lieu.
Première constatation, la plus grande ville de
Nouvelle-Zélande n’a pas grand-chose en commun avec les agglomérations
européennes. Beaucoup plus étendue et moins dense avec ses 1100 km² pour 1,4
millions d’habitants (un bon tiers du pays…), comparés aux malheureux 160 km²
de Bruxelles pour une population à peu près équivalente, elle est composée
d’une multitude de quartiers très banlieusards, où chaque maison est de
plain-pied et possède son propre jardin. Seul le centre à proprement parler, à
peine deux ou trois dizaines de rues, est constitué d’un amas de gratte-ciels
pas très esthétiques. Comme dans beaucoup de villes des nouveaux mondes,
l’architecture y est quelconque. Le port, quant à lui, est autant un endroit où
touristes et habitants se baladent et se sustentent qu’un lieu d’activité
commerciale. Vue de loin, Auckland ne se distingue que grâce à sa Sky Tower,
une tour de télécommunication qui, avec ses 328 m, peut se vanter d’être la
plus haute structure construite par l’Homme dans l’hémisphère Sud.
Par contre, là où Auckland brille, c'est bien par son soleil. Les températures y sont de quelques degrés supérieures par rapport au sud du pays, la différence étant assez grande que pour passer d'un automne frais (gros manteau et bonnet) à une fin d'été agréable (t-shirt en journée, longues manches en soirée). Au plus froid de l'hiver, les températures ne descendent guère en dessous de 5°C, -0,6°C étant leur record absolu, pauvres choux va ! Un net avantage face aux villes Suisses et Autrichiennes donc.
Quand la tour montre la lune, l'imbécile regarde l'antenne |
Par contre, là où Auckland brille, c'est bien par son soleil. Les températures y sont de quelques degrés supérieures par rapport au sud du pays, la différence étant assez grande que pour passer d'un automne frais (gros manteau et bonnet) à une fin d'été agréable (t-shirt en journée, longues manches en soirée). Au plus froid de l'hiver, les températures ne descendent guère en dessous de 5°C, -0,6°C étant leur record absolu, pauvres choux va ! Un net avantage face aux villes Suisses et Autrichiennes donc.
Christchurch, en plus d’être à moitié
démolie, a une topographie plate et un côté assez « british »,
Auckland, quant à elle, est plutôt vallonnée et est sans conteste
multiculturelle. Se côtoient, outre la population de type européenne, de
nombreux Maoris et une grande variété de personnes originaires d’une multitude
d’îles du Pacifiques. Les Asiatiques de nombreux pays (Chine, Corée du Sud,
Hong Kong, Taiwan…), une vingtaine de pourcent de la population totale,
complètent ce joli tableau multiethnique. L’impressionnante galerie d’art de la
ville, gratuite au demeurant, permet de visualiser le résultat de ce pot-pourri
culturel. Tous les styles y sont représentés, de la peinture japonaise aux
sculptures maories en passant par des tableaux issus du surréalisme.
Bref, on ne va pas vous mentir : sans son aéroport où la plupart des vols internationaux atterrissent, Auckland serait loin d’être un incontournable de votre séjour en Nouvelle-Zélande. De toute façon, si vous visitez ce pays, ce n’est probablement pas pour y découvrir ses centres urbains. Personnellement, je préfère de loin Zurich ou Vienne, mais ce n'est que mon avis !
Peinture psychédélo-maorie. |
Le but de ces deux jours était donc de
sensibiliser les chercheurs à ce rôle fondamental de l’innovation dans un pays
et de les encourager à transformer les idées et les résultats en quelque chose
qui puisse être développé et commercialisé. Comment passer d’un concept à un
produit, pourquoi et comment lancer une start-up, comment fonctionne ce genre
d’entreprise, comment négocier avec des investisseurs, sont autant de questions
qui ont été abordées lors de cette formation. Même si on ne désire pas monter
sa propre boîte dans un futur proche, avoir une connaissance du milieu est
assurément utile pour tout scientifique.
Les bus-requins d'Auckland, issus d'années de recherche en génétique et ingénierie. |
Pendant ce temps, à
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