jeudi 16 janvier 2014

Sun of a beach !

Waimairi beach au près et les montagnes au loin.
On l’aurait parié :
Qui dit décembre dit été,
Avec son soleil éclatant
Sur fond de ciel bleu
Moucheté de nuages blancs.
Que demander de mieux ?

Comme vous avez pu le remarquer et malgré le vent qui sévit régulièrement dans nos contrées, la clémente météo (taisons les pluies qui ont sévi quand tout le monde était en congé) et la dose de luminosité que nous accorde ce pays me mettent d’humeur poétique !

Après une descente dangereuse, nous serons à la plage
de Waimairi !
Imaginez-vous à notre place. Oui, c’est cruel, mais faites un effort ! Que feriez-vous donc avec un temps pareil ? Aller à la plage, pardi !

Question plages, ici, on a le choix. On fait dix à quinze kilomètres globalement vers l’est et on y est. Ça parait simple comme ça, mais à vélo, ça prend un peu plus de temps, surtout avec le vent dans la tronche qui, dans ce cas, n’est pas chaud sinon il viendrait de l’autre côté, et le soleil qui brule les quelques centimètres de peau oubliés lors du tartinage de crème solaire. Vous avez l’habitude de vous en mettre sur les oreilles, vous ?

Tout ça pour dire que OUI, nous avons été à la plage ! Deux fois !


Ça fait pas sauvage, tout ça ?
La première, c’était à Waimairi beach, près de New Brighton. On laisse les vélos près de quelques habitations pour emprunter un sentier terreux qui sinue dans les hautes herbes et autres buissons. Arrivés en haut de la butte, nous pouvons apercevoir le bord de l’Océan Pacifique flanqué d’une plage de sable fin aux allures sauvages survolée d’une fine bruine issue des vagues. Quelques branches mortes parasitées de divers coquillages ont été transportées par la masse aquatique jusqu’à s’échouer sur cette portion de côte néozélandaise. Pour compléter ce paysage, quelques sportifs exécutent leur course du samedi, quelques maitres promènent leur chien, quelques inconscients se dorent la pilule en plein midi. On est bien loin d’Ostende, de ses maitres nageurs et de ses drapeaux à bien mémoriser pour éviter de perdre papa et maman parmi les centaines de touristes installés sur une plage bordée de commerces aux activités très lucratives de par des prix exorbitants.

Arrivée royale à la plage de Sumner.
A notre tour, on s’installe et on sort notre petit pique-nique fait de tartines grillées ramollies, de confiture de fraise et de quelques fruits, à déguster en observant ce tableau digne des plus grands peintres*. C’est alors que j’ai découvert une nouvelle activité qui a été rapidement promue au statut de « mon activité préférée à la plage » : regarder les surfers se planter et une ribambelle de bambins en apprentissage galérer pour amener leur planche de surf jusqu’au premières vagues en contact avec la terre ferme. A peine le temps de profiter de ce petit plaisir qu’il est temps de repartir pour éviter de se métamorphoser en crevette carbonisée.

Nooooon ! Pas les
coquillaaaaaages !
Quelques semaines plus tard, en route pour Sumner ! Le but principal était de passer une journée à fainéanter chez une amie à Marta mais évidemment, nous n’allions pas nous priver de la plage, ne serait-ce que dix minutes. Celle-ci semble plus touristique, plus aménagée, plus encombrée de gamins qui font des chateaux de sable ou ramassent des coqui… ha non, ils ne peuvent pas ! SURTOUT ne pas ramasser les coquillages !!! La force du vent et le sable ainsi soulevé jusque dans nos yeux et nos oreilles nous forcent, c’est le cas de le dire, à rebrousser chemin. Oh, on voit South New Brighton à l’horizon, au-delà de l’étendue bleutée.
Lors de notre petit tour à pieds dans ce charmant village aux allures de vacances, nous avons vu une petite zone de rencontre : un mini parc à skateboard voisin d’une aire de pique-nique, sur laquelle se trouvait une armoire vitrée accessible à tous, là, comme ça, en plein milieu, dans laquelle se trouvaient des dizaines de livres, avec l’autorisation de se servir à condition de remplacer chaque objet pris par un autre.

Un dossier arrivera bientôt sur Flickr avec un peu plus de photos mais pas tant que ça.


*Oui, j’avoue, j’ai rapidement cherché des peintres ayant peint des plages mais n’ai rien trouvé de satisfaisant à mon gout.

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