Qui dit décembre
dit été,
Avec son soleil
éclatant
Sur fond de ciel
bleu
Moucheté de
nuages blancs.
Que demander de
mieux ?
Comme vous avez
pu le remarquer et malgré le vent qui sévit régulièrement dans nos contrées, la
clémente météo (taisons les pluies qui ont sévi quand tout le monde était en
congé) et la dose de luminosité que nous accorde ce pays me mettent d’humeur
poétique !
Après une descente dangereuse, nous serons à la plage de Waimairi ! |
Imaginez-vous à
notre place. Oui, c’est cruel, mais faites un effort ! Que feriez-vous donc
avec un temps pareil ? Aller à la plage, pardi !
Question plages,
ici, on a le choix. On fait dix à quinze kilomètres globalement vers l’est et
on y est. Ça parait simple comme ça, mais à vélo, ça prend un peu plus de
temps, surtout avec le vent dans la tronche qui, dans ce cas, n’est pas chaud
sinon il viendrait de l’autre côté, et le soleil qui brule les quelques
centimètres de peau oubliés lors du tartinage de crème solaire. Vous avez
l’habitude de vous en mettre sur les oreilles, vous ?
Tout ça pour dire
que OUI, nous avons été à la plage ! Deux fois !
Ça fait pas sauvage, tout ça ? |
Arrivée royale à la plage de Sumner. |
A notre tour, on
s’installe et on sort notre petit pique-nique fait de tartines grillées
ramollies, de confiture de fraise et de quelques fruits, à déguster en
observant ce tableau digne des plus grands peintres*. C’est alors que j’ai
découvert une nouvelle activité qui a été rapidement promue au statut de
« mon activité préférée à la plage » : regarder les surfers se
planter et une ribambelle de bambins en apprentissage galérer pour amener leur
planche de surf jusqu’au premières vagues en contact avec la terre ferme. A
peine le temps de profiter de ce petit plaisir qu’il est temps de repartir pour
éviter de se métamorphoser en crevette carbonisée.
Nooooon ! Pas les coquillaaaaaages ! |
Quelques semaines
plus tard, en route pour Sumner ! Le but principal était de passer une
journée à fainéanter chez une amie à Marta mais évidemment, nous n’allions pas
nous priver de la plage, ne serait-ce que dix minutes. Celle-ci semble plus
touristique, plus aménagée, plus encombrée de gamins qui font des chateaux de
sable ou ramassent des coqui… ha non, ils ne peuvent pas ! SURTOUT ne pas
ramasser les coquillages !!! La force du vent et le sable ainsi soulevé
jusque dans nos yeux et nos oreilles nous forcent, c’est le cas de le dire, à
rebrousser chemin. Oh, on voit South New Brighton à l’horizon, au-delà de
l’étendue bleutée.
Lors de notre
petit tour à pieds dans ce charmant village aux allures de vacances, nous avons
vu une petite zone de rencontre : un mini parc à skateboard voisin d’une
aire de pique-nique, sur laquelle se trouvait une armoire vitrée accessible à
tous, là, comme ça, en plein milieu, dans laquelle se trouvaient des dizaines
de livres, avec l’autorisation de se servir à condition de remplacer chaque
objet pris par un autre.
Un dossier arrivera bientôt sur Flickr avec un peu plus de photos mais pas tant que ça.
*Oui, j’avoue,
j’ai rapidement cherché des peintres ayant peint des plages mais n’ai rien trouvé de
satisfaisant à mon gout.
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