Le lendemain,
notre petit déjeuner rapidement ingurgité, nous nous rendons au quartier
général du Dolphin Encounter Kaikoura, où une réceptionniste nous tend
deux jetons bleus, bons pour un équipement de plongée. On commence à
s’autoriser de se réjouir : « Ouiiiii, on va avoir une combinaison de
plongéééée ! »
Un petit groupe de co-plongeurs enthousiastes s’amasse rapidement autour de deux membres du personnel, qui nous donnent le matériel adapté à nos mensurations : palmes, masques (miracle, il en existe avec correction visuelle, j’y verrai quelque chose !), tuba, combinaisons. Un petit tour au vestiaire plus tard, nous sommes parés à affronter l’océan, d’agitation apparemment modérée. Mais avant cela, un petit film s’impose, lequel commence par une présentation de la société qui aura notre vie entre ses mains dans quelques instants et nous délivre ensuite les directives d’usage : qu’attendre de cette expérience, comment se comporter avec les dauphins, quelles sont les règles de sécurité, que faire et ne pas faire, images (souvent drôles) à l’appui.
Un petit groupe de co-plongeurs enthousiastes s’amasse rapidement autour de deux membres du personnel, qui nous donnent le matériel adapté à nos mensurations : palmes, masques (miracle, il en existe avec correction visuelle, j’y verrai quelque chose !), tuba, combinaisons. Un petit tour au vestiaire plus tard, nous sommes parés à affronter l’océan, d’agitation apparemment modérée. Mais avant cela, un petit film s’impose, lequel commence par une présentation de la société qui aura notre vie entre ses mains dans quelques instants et nous délivre ensuite les directives d’usage : qu’attendre de cette expérience, comment se comporter avec les dauphins, quelles sont les règles de sécurité, que faire et ne pas faire, images (souvent drôles) à l’appui.
Ces formalités
derrière nous, nous empruntons un bus pour parcourir les cinq kilomètres qui nous
séparent du bateau avec lequel nous allons rejoindre l’océan : « Ouiiiiiii,
on va faire un tour en bateau ! » Celui-ci est petit et la mer pas si
calme, quelques personnes à l’estomac fragile doivent se soumettre aux joies du
mal de mer ; heureusement, nous sommes tous les deux épargnés. Il nous
faut une quinzaine de minutes avant d’atteindre la pleine mer, là où le sol
océanique s’enfonce subitement en un ravin assez profond pour que les
lagénorhynques obscurs y soient à l’aise et trouvent une nourriture abondante.
Les cachalots au drôle nom de « spermwhale » aussi, d’ailleurs.
Soudain, nous
repérons une nageoire au loin, signe qu’un groupe de dauphins est proche. Le
moment tant attendu est enfin arrivé ! Pendant que le bateau manœuvre vers
les lagénorhynques, nous mettons en
place masque et tuba et, cinq minutes plus tard, c’est parti, nous glissons
dans l’eau froide de l’océan Pacifique et pouvons remplir notre rôle
d’amuse-dauphins.
Il y a une
dizaine de dauphins, ils viennent tout près, à quelques centimètres, tournent
autour des plongeurs, les frôlent sans les toucher. Ils sont tout autour de
nous ! Mettre sa tête sous l’eau et voir ces mammifères marins plonger,
remonter, jauger les plongeurs, interagir avec ceux qu’ils estiment dignes de
leur intérêt, est vraiment quelque chose à vivre une fois dans sa vie. On
oublie vite le froid de l’océan, les quelques tasses salées avalées par
inadvertance, les vagues parfois assez impressionnantes, pour profiter à fond
du spectacle. La vidéo de briefing nous a montré deux façons de se comporter en
bon dauphin : plonger sous l’eau et faire des bruits delphinidoïdes avec
son tuba. Je ne sais pas dans quelle mesure ces techniques sont efficaces, mais
le fait est que les dauphins avaient l’air de bien s’amuser avec nous !
Après 35 minutes, déjà temps de rentrer ! Une expérience époustouflante
que nous n’oublierons pas de sitôt !
Nos accompagnateurs n'avaient encore jamais vu autant de dauphins d'Hector à la fois. |
L’excursion aura
duré en tout 4 heures, briefing compris. Il est temps de rentrer, non sans
profiter de quelques biscuits et d’un chocolat chaud pas trop adapté aux
estomacs déjà lourdement retournés par le tangage du bateau. Après nous être
rhabillés, nous profitons encore de la vue spectaculaire de Kaikoura et du
magnifique soleil, pour ensuite reprendre la route vers Christchurch.
* Une autre voix
*
Les lagénorhynques sont des animaux très joueurs. |
Deuxième essai,
on prend une bouée en mousse pour, cette fois, ne pas la perdre, et on retourne
dans l’eau plus progressivement. La bouée n’a absolument rien changé, la
combinaison étant déjà hyper flottante, mais psychologiquement, ça aide un peu.
Cette fois, j'y reste une dizaine de minutes. Difficile de respirer, c’est
comme si la pression de l’eau, même en surface, comprimait mes poumons. Je vois
les nageoires dorsales des dauphins qui passent près des autres nageurs et je
voudrais me rapprocher, mais c’est comme si j’utilisais toute mon énergie sans
avoir l’impression d’avancer. L’absence de repères fixes accentuent
certainement cette impression, tout se ballotant au gré des vagues, y compris
le bateau. De temps en temps, je mets ma tête dans l’eau et scrute pendant quelques
petites secondes la sous-surface de l’eau en oubliant de respirer par le tuba
parce que ce n’est pas confortable du tout. Ainsi, j’ai vu une fois, comme un
flash, deux dauphins plonger, à peut-être cinq ou six mètres de moi. Finalement,
je me suis aperçue que regardais plus les dauphins par le dessus que sous l’eau,
tout en déployant des efforts surhumains pour respirer et essayer de me
déplacer un peu. J’ai donc demandé à remonter sur le bateau pour mieux en profiter.
Bref, pour ceux qui me connaissent et savent que j’ai toujours eu peur de l’eau, sachez que je suis fière d’avoir essayé sans me poser de questions et sans avoir peur, même si j’ai fini par abandonner par épuisement. Ah, si mon professeur de gym de primaire lisait ça !
Et en bonus rien que pour vous, un petit montage vidéo d'une dizaine de minutes. Soyez bien attentif aux exclamations de joie de Laëtitia, je parie que vous ne l'avez encore jamais vue dans un tel état de béatitude!
Suivez Flickr le dauphins pour voir les photos de leur show ! |
Et en bonus rien que pour vous, un petit montage vidéo d'une dizaine de minutes. Soyez bien attentif aux exclamations de joie de Laëtitia, je parie que vous ne l'avez encore jamais vue dans un tel état de béatitude!
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