mardi 10 septembre 2013

En route pour l'aventure ! Partie 2 : Londres-Singapour

Le vol Bruxelles-Londres était la partie facile. Il nous reste encore un peu plus de 25 heures avant d’atteindre notre but final, en comptant 3 heures d’attente à Singapour.
Singapore Airlines veille à votre
confort.

Chez Singapore Airlines, le moins qu’on puisse dire est qu’ils sont organisés ! Les passagers sont appelés tour à tour, d’abord les femmes avec des bébés, puis par catégorie de sièges. Et nous voici dans une énorme structure de métal qui compte trois fois trois sièges par rangée, avec un coussin et une couverture sur chacun d’eux ! 




Et dire qu'ils avaient tout prévu !
A bord, le service est impeccable : à peine installés, on nous tend une serviette humide chaude pour prendre soin de notre visage, comme dans les restos chinois. Après cela, on reçoit une trousse contenant des chaussettes, une brosse dents et du dentifrice. Vient ensuite le menu avec les repas servis sur ce vol (locaux du pays de départ ou d’arrivée) et tous les en-cas qu’on peut demander. Ceux-ci, ainsi que les boissons, alcoolisées ou non, sont à volonté. Laëtitia a vite fait de repérer le délicieux tandoori aux amandes parmi les trois « soupers » possibles et se réjouissait déjà de le déguster… mais elle s’est endormie avant et personne n’a osé la réveiller ! Lorsqu’elle rouvre les yeux, étonnée de voir un plat sur la tablette de son mari, elle demande ce qu’il en est du sien… L’hôtesse lui propose le seul plat encore disponible : des scampis. Mais finalement et par dépit, un biscuit et des fruits feront l’affaire…
Thomas découvre la liste des 500+ films disponibles.

Le vol est relativement long, mais beaucoup occupé à somnoler. Et puis on regarde un film parmi les centaines disponibles, autant en profiter ! Certains sont même en français, ou bien sous-titrés chinois. Difficile de régler les sous-titres, par contre, et c’est bien dommage parce que l’anglais des films n’est pas toujours compréhensible, surtout lorsqu’il s’agit d’un vieux qui parle dans sa barbe. Il y avait aussi la possibilité d’apprendre basiquement quelques langues, d’écouter de la musique ou regarder des émissions TV. Par défaut, on suivait la progression du vol : entre 900 et 1000 km/h (mais on retiendra 1000, c’est plus impressionnant), à une altitude moyenne de 11 km.

On s’est vus traverser aériennement une série de pays. Faute d’avoir pu prendre une photo des magnifiques côtes thailandaises, voici celle de deux îles inconnues*.



Iles inconnues.*
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A un moment, les lumières ont été éteintes et les hôtesses de l’air ont demandé d’obturer tous les hublots. Imaginez cette phrase en anglais avec un accent asiatique et un ton autoritaire : « Maintenant, tu dors ! » - c’est un peu ce qu’on ressentait en cette situation. Et évidemment, certaines ayant déjà dormi n’étaient pas fatiguées !

Entre le rallumage des lumières, suivi d’une serviette chaude pour se réveiller, et l’atterrissage, le déjeuner arrive ! Pour éviter de gêner le Chinois à côté de nous si les plats étaient servis entre-temps, Laëtitia se dit qu’il vaut mieux aller aux toilettes plus tard, lorsque les plats auront été servis, mangés et débarrassés. C’est ainsi qu’elle choisit, plutôt qu’une omelette assortie de saucisses, de manger des nouilles au poulet. En regrettant intérieurement le tandoori…


Rennie adore l'aéroport de Changi!
Repas débarrassé, direction toilettes ! Elle attendait son tour dans la file lorsqu’une hôtesse a demandé à tout le monde de retourner à son siège et attacher sa ceinture à cause de turbulences (qu’on a de toute façon presque pas senties). Là, ça commençait à devenir urgent… Après l’extinction du signal lumineux, elle re-gêne le monsieur (ben oui, elle était assise près de la fenêtre) et va aux toilettes, suivie par Thomas. Enfin, voilà son tour et… « Wait, I’m going to clean the toilet ». Oui, l’hôtesse est passée avant elle… Fou rire obligé !

On atterrit alors sous un ciel nuageux et découvre avec stupéfaction l’immense aéroport de Singapour ! Ah non, en fait, ce n’était que le terminal 3…



Le mastodonte qui nous a amené à Singapour.

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