Le vol Bruxelles-Londres était la
partie facile. Il nous reste encore un peu plus de 25 heures avant d’atteindre
notre but final, en comptant 3 heures d’attente à Singapour.
Chez Singapore Airlines, le moins
qu’on puisse dire est qu’ils sont organisés ! Les passagers sont appelés
tour à tour, d’abord les femmes avec des bébés, puis par catégorie de sièges. Et nous voici dans une énorme
structure de métal qui compte trois fois trois sièges par rangée, avec un
coussin et une couverture sur chacun d’eux !
Et dire qu'ils avaient tout prévu ! |
A bord, le service est impeccable : à
peine installés, on nous tend une serviette humide chaude pour prendre soin de
notre visage, comme dans les restos chinois. Après cela, on reçoit une trousse
contenant des chaussettes, une brosse dents et du dentifrice. Vient ensuite le menu avec les repas servis sur ce
vol (locaux du pays de départ ou d’arrivée) et tous les en-cas qu’on peut
demander. Ceux-ci, ainsi que les boissons, alcoolisées ou non, sont à volonté.
Laëtitia a vite fait de repérer le délicieux tandoori aux amandes parmi les
trois « soupers » possibles et se réjouissait déjà de le déguster…
mais elle s’est endormie avant et personne n’a osé la réveiller !
Lorsqu’elle rouvre les yeux, étonnée de voir un plat sur la tablette de son
mari, elle demande ce qu’il en est du sien… L’hôtesse lui propose le seul plat
encore disponible : des scampis. Mais finalement et par dépit, un biscuit et
des fruits feront l’affaire…
Thomas découvre la liste des 500+ films disponibles. |
Le vol est relativement long, mais beaucoup occupé
à somnoler. Et puis on regarde un film parmi les centaines disponibles, autant
en profiter ! Certains sont même en français, ou bien sous-titrés chinois.
Difficile de régler les sous-titres, par contre, et c’est bien dommage parce
que l’anglais des films n’est pas toujours compréhensible, surtout lorsqu’il
s’agit d’un vieux qui parle dans sa barbe. Il y avait aussi la possibilité
d’apprendre basiquement quelques langues, d’écouter de la musique ou regarder
des émissions TV. Par défaut, on suivait la progression du vol : entre 900
et 1000 km/h (mais on retiendra 1000, c’est plus impressionnant), à une altitude
moyenne de 11 km.
On s’est vus traverser aériennement une série
de pays. Faute d’avoir pu prendre une photo des magnifiques côtes
thailandaises, voici celle de deux îles inconnues*.
Iles inconnues.* *Voir la section commentaires |
A un moment, les lumières ont été éteintes et
les hôtesses de l’air ont demandé d’obturer tous les hublots. Imaginez cette
phrase en anglais avec un accent asiatique et un ton autoritaire :
« Maintenant, tu dors ! » - c’est un peu ce qu’on ressentait en
cette situation. Et évidemment, certaines ayant déjà dormi n’étaient pas
fatiguées !
Entre le rallumage des lumières, suivi d’une
serviette chaude pour se réveiller, et l’atterrissage, le déjeuner arrive !
Pour éviter de gêner le Chinois à côté de nous si les plats étaient servis
entre-temps, Laëtitia se dit qu’il vaut mieux aller aux toilettes plus tard,
lorsque les plats auront été servis, mangés et débarrassés. C’est ainsi qu’elle
choisit, plutôt qu’une omelette assortie de saucisses, de manger des nouilles
au poulet. En regrettant intérieurement le tandoori…
Rennie adore l'aéroport de Changi! |
Repas débarrassé, direction toilettes !
Elle attendait son tour dans la file lorsqu’une hôtesse a demandé à tout le
monde de retourner à son siège et attacher sa ceinture à cause de turbulences
(qu’on a de toute façon presque pas senties). Là, ça commençait à devenir
urgent… Après l’extinction du signal lumineux, elle re-gêne le monsieur (ben
oui, elle était assise près de la fenêtre) et va aux toilettes, suivie par
Thomas. Enfin, voilà son tour et… « Wait, I’m going to clean the
toilet ». Oui, l’hôtesse est passée avant elle… Fou rire obligé !
On atterrit alors sous un ciel nuageux et
découvre avec stupéfaction l’immense aéroport de Singapour ! Ah non, en
fait, ce n’était que le terminal 3…
Le mastodonte qui nous a amené à Singapour. |
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