samedi 26 avril 2014

On a testé pour vous... le parapente !

On se sent un peu loin de tout, parfois.
Contrairement à ce que vous pourriez croire, le parapente n’est pas vraiment une activité qui procure des sensations fortes – il y a les sauts en parachute et à l’élastique pour ça. Loin de ces préjugés, il s’agit en fait d’une belle occasion de se mettre dans la peau d’un oiseau et de découvrir le monde d’un point de vue unique sans craindre ni vertige (puisqu’on n’a plus de repères trompeurs sous nos pieds) ni infarctus (car le décollage et l’atterrissage se font en douceur et, pendant le vol, on plane tranquillement au gré du vent).

Ayant outrepassé nos propres idées préconçues et grâce aux promotions toujours très intéressantes du site bookme.co.nz (tuyau pour ceux qui envisagent de venir s’amuser en Nouvelle-Zélande un jour et d’économiser quelques deniers !), nous avons décidé de profiter des vacances de Pâques pour nous adonner à cette activité. Nous voici donc les heureux titulaires d’une réservation pour un vol en tandem auprès d’une école spécialisée. Nous aurons chacun notre guide personnel et notre seule préoccupation sera de profiter du spectacle.

Par un midi ensoleillé de fin avril (milieu de l’automne donc, pour ceux qui auraient du mal à suivre), nous nous retrouvons à gravir les collines du Sud de Christchurch, entassés dans un 4x4 avec 3 habitués et un étudiant en paragliding. Nos guides cherchent alors le lieu de décollage parfait : une pente douce située dans la bonne direction par rapport au vent du jour et du moment.
Et c'est quand que je cours moi dans tout ça ?

Vous pensez peut-être qu’ils ont mouillé leur index avant de le pointer en l’air, comme vous faisiez quand vous étiez enfant. Que nenni ! Deux autres techniques servent à indiquer la direction du vent aux professionnels : le ramassage et lancer de brindilles pour voir comment elles s’envolent et, surtout, la manche à air, laquelle donne une idée à l’allure approximative de la vitesse et direction du vent. Après avoir rapidement déniché le point de décollage idéal grâce à l’habitude, les parapentistes s’affairent à déployer leur parapente sur le sol. Pendant ce temps, le moniteur qui volera avec Laëtitia lui harnache l’équipement de circonstance et la briefe sur ce qu’elle aura à faire, c’est-à-dire marcher rapidement sur quelques mètres à son signal. Ça a l’air facile comme ça, mais c’était une scène comique à observer (« Donc je vais crier « cours » et là, tu cours » *Laëtitia fait mine d’avancer. Le moniteur la retient* « Non, pas maintenant, quand je crierai « cours » ! *Laëtitia essaye à nouveau de courir, et s’étonne d’être à nouveau retenue. Mine consternée du moniteur. Incompréhension dans le regard de Laëtitia*. « Mais il parlait trop vite ! », se défend l’intéressée au moment où j’écris ces lignes.


Après ces quelques déboires, le décollage prend place et Thomas peut admirer son épouse s’envoler loin dans le ciel. Les autres parapentistes s’élancent également, Thomas se retrouvant seul pendant qu’un dévoué va rechercher tout ce beau monde sur le lieu d’atterrissage, avant de les remorquer à nouveau au sommet du Mount Pleasant. 

Elle s'envole, elle s'envole, elle s'envoooole !
Il y a pire comme endroit, vous trouvez pas ?
Le vent ayant entre-temps changé de direction, c’est d’un autre point que Thomas s’envolera à son tour, après être passé par les mêmes étapes (moins le quiproquo du briefing). Les sensations sont fantastiques, se retrouver à des centaines de mètres  de la terre ferme grâce à une grande voile en tissu est quelque chose à vivre au moins une fois, même pour les plus couillons d’entre nous ! L’expérience du guide lui permet de tirer parti des courants d’air ascendants et de prolonger notre séjour dans le ciel. Nous atterrissons finalement au milieu d’un parc. Il ne nous reste plus qu’à attendre les autres et à retourner à notre voiture.

Profitant d’être dans le coin, nous terminons la journée en parcourant la majestueuse route des collines de Christchurch, dont une section est fermée depuis des années pour nous dévier vers le tunnel surpollué à la visibilité réduite qui s’avère être le seul moyen d’atteindre le port de Lyttelton et y déguster un traditionnel Fish ‘n’ Chips. 
Lyttleton a l'air bien plus joli vu de haut que d'en bas.

A refaire quand vous voulez ! Enfin, pas la partie Lyttelton, en fait, c’est moche. C’est un port d’activité avec de gros bateaux et camions gris parcourant sans cesse la route principale, et puis, ça a été bien endommagé par le tremblement de terre. Vous voyez Charleroi ? Ben ça ressemble à ça.

On dit quoi ? Merci Parapro !

 PS : Nous avons fait une très courte vidéo pour que vous puissiez profiter un peu de l'expérience par procuration :





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